Effectivement les petits bolides font du bruit, effectivement ce bruit lancinant pendant tout un week-end, peut agacer mais c’est un tel spectacle à regarder, qu’une fois sur place, on se prend au jeu. C’est grisant.
Imaginez-vous au bord de la piste où des F1 et des GT sont sur la ligne de départ, le drapeau à damiers s’abaisse et les petites bombes s’élancent. Comme à la télé, au premier virage, c’est souvent l’hécatombe. On cherche l’ouverture, on freine le plus tard possible, on pense que le museau va passer, qu’il va se faufiler comme une anguille et puis deux carrosseries se touchent.
Pour les pilotes juchés dans la tribune, la montée d’adrénaline est à son comble, le spectateur, lui, se régale. Mais comme chez les « grands », les meilleurs se sortent du coupe-gorge. Ils filent à la vitesse du vent et mettent dans le vent les plus impétueux, les plus kamikazes.
Et force de reconnaître que tous les pilotes qui ont réussi la pôle position, se sont imposés lors des finales. Il n’y a pas de secret, le coup de volant et la maîtrise de la course sont des qualités primordiales dans ce monde de la course des modèles réduits radio-commandés.
Cette épreuve qui s’est déroulée pendant trois jours sur le circuit des Alouettes, organisé de « volant » de maître par le CMARC (club montcellien d’auto radio-commandée) a réuni outre des pilotes locaux et français, les Italiens, des Suédois, des Hollandais. Et quand bien même cette épreuve « comptait pour du beurre », en raison de la crise sanitaire, elle a néanmoins donné lieu de fantastiques bagarres sur la piste.
A ce jeu, dans sa catégorie, le Montcellien Sébastien Maronot (F1 – 1/5e), il s’est brillamment illustré au volant de sa Renault signant, la pôle et la victoire.
Il y avait même une catégorie électrique (GT – 1/8e), sauf que les batteries n’ont pas les mêmes capacités sur la durée et de rivaliser encore avec les moteurs « atmos ».
Jean Bernard