A la nuit tombée, rue Semard à Montceau-les-Mines, au numéro 24, instinctivement vous levez le pied et, à travers le pare-brise, vous observez les illuminations.
Depuis le 1er décembre, Christophe Carly, carrossier de son état, illumine la façade de sa maison pour les fêtes de fin d’année. « Je suis comme un gamin, j’aime faire ça même si ça me demande presque deux jours de travail à tout installer » dit-il. « Et c’est pour faire plaisir à ma fille qui a 14 ans » ajoute-t-il.
Jusque-là, tout va bien. Dans le quartier, tout le monde semble plutôt satisfait des illuminations. Mais il y a un mais. « Mon voisin, la maison juste en face, n’est pas content, la lumière le gêne », prétend Christophe Carly.
C’est un peu l’histoire du coq qui chante chaque matin et dérange le voisinage. Ici, pas de coq mais des lumières.
Alors que dit le voisin d’en face ? « Déjà, il est surpris de notre visite mais n’hésite pas à donner sa version. « Ce n’est pas la lumière qui nous gêne, au contraire, c’est très joli, le problème c’est lui ».
Il y a comme une animosité d’un côté et de l’autre.
Rue Semard, la trêve des confiseurs n’est pas d’actualité. Ce serait pourtant le moment d’y penser…
Jean Bernard