Un discours chatoyant avec une bonne dose d’éloquence. Un sourire charmeur et une propension à s’adapter à toute situation, Nicolas Dupont-Aigan est bien un homme politique dont la parole dépasse la fiction.
Cet homme à une foi en lui inébranlable, c’est sans doute sa force dans laquelle il puise toute sa détermination à laisser croire à ses adversaires qu’il va surgir de nulle part et créer la surprise.
C’est Nicolas Dupont-Aigan dans toute sa splendeur de président de Debout la France qui ce vendredi soir est apparu au local montcellien de sa nouvelle recrue, Lilian Noirot.
Debout la France ratisse large
Le député de l’Essonne, arrivé directement de Colombey-les-deux-Eglises où il a rendu hommage au général de Gaulle en ce jour du 48 e anniversaire de sa mort, a déployé une heure durant son discours de tête de liste aux prochaines élections européennes.
Aujourd’hui, Nicolas Dupont-Aignan a tiré les leçons de ses échecs du passé où, seul, il est resté sur le seuil de la porte. Et quand bien même a-t-il tenté l’ultime recours de prêter sa main à Marine Le Pen aux dernières présidentielles, il sait pertinemment que son parti n’a pas la force de s’imposer par la seule grâce de sa personne. Il lui faut rassembler, unir son destin à des personnalités aussi diverses que variées pour mener à bien sa philosophie d’homme politique aux idées novatrices.
« Notre liste aux européennes est un laboratoire avec des Républicains, du Rassemblement national (il parle toujours de Front National), de la droite, des indépendants, de la société civile, une sorte de préfiguration d’une coalition, d’une liste pour un nouveau projet pour la France. Je veux bouleverser la vie politique française et européenne ».
Changer le syndic de la copropriété Europe et garder les fondations
L’homme est assurément sincère. Il imagine aisément barrer la route à Macron, « un président encore pire que Hollande, tout le monde sait que c’est un mauvais, que c’est nul » et d’y parvenir en proposant une alternative. « Nous allons accompagner la contestation et la meilleure position, c’est de proposer. Moi je gueule moins (en référence à Mélenchon), je travaille ».
L’Europe, il y croit même s’il a voté contre tous les traités. « Il faut justement les changer pour rétablir la sécurité, rétablir les frontières pour savoir qui rentre chez nous, mettre fin à Schengen et nous organiserons un référendum sur l’immigration ».
Nicolas Dupont-Aignan, compare l’Europe à une copropriété géré par un syndic. « Nous voulons changer de syndic, garder notre appartement et avoir le choix des peintures sans que Bruxelles nous l’impose. Mais demander au syndic de s’occuper des parties communes. C’est une Europe avec des nations libres avec leur identité et un travail à la carte. Mais sur la taille du concombre, arrêtons le délire ! »
Un discours qui tient debout dans une France qui l’est un peu moins dans une Europe « où les murs sont entrain de s’écrouler mais dont nous devons conserver les fondations ».
Accompagné de Lilian Noirot et Olivier Damien, secrétaire départemental de Debout la France, Nicolas Dupongt-Aignan s’est rendu ensuite à la salle des fêtes du Magny pour y rencontrer les sympathisants et adhérents. Sans la presse.
Jean Bernard
Sur le départ de Samuel Brandily – L’arrivée au sein de Debout la France début septembre de Lilian Noirot a provoqué le départ de Samuel Bradily, alors délégué de la 5e circonscription. « J’ai du respect pour lui » assure Nicolas Dupont-Aignan. « Je regrette son départ. Il a fait son choix en homme libre. Va-t-il le regretter ? Je ne vais pas l’accabler ».
Usine Gerbe – Le fabriquant de collants et de bas à Saint-Vallier participe ce week-end au salon du made in France mais le propriétaire est chinois. Est-ce un problème pour vous ? « Oui, mais il produit en France, voilà pourquoi il faut baisser la pression fiscale des industriels qui investissent en France ».
Aux Montcelliens – Sur l’état de la France et de l’Europe: « On a laissé pourrir la situation, la France est abandonnée, divisée et je sais ce que vivent actuellement les Montcelliens (incendies, couvre-feu). Il faut réagir. Je lance un appel aux habitants de Montceau, réveillez-vous ! Vous avez chez vous un jeune représentant (Lilian Noirot), il est avec vous. On ne va pas se laisser faire ».
Bonjour. Certains aiment les feux (des projecteurs.)
Une Photo avec M.LP
Une photo avec F. Ph
Une photo avec N.D.A
Avec qui la prochaine ?
Politique spectacle. Politique de la gamelle.
A la vue de l’auditoire le petit local était encore trop grand
comment peut 0n faire confiance à une personne qui change d’avis tout les 4 matins pour changer de veste aussi souvent son armoire doit être pleine
Je suis en total accord avec La Galoche. Certaines personnes sont comme les caméléons avec une possibilité incroyable de pouvoir changer de couleurs.
Dommage que l’émission de Patrick Sébastien s’arrête sinon ils auraient certainement obtenu un numéro de transformistes.
Écoutons un sage, Churchill : « Certains changent d’idées pour rester fidèle à leur parti. Moi, je change de parti pour rester fidèle à mes idées ». À bon entendeur ! On vous soutient M. Noirot ! La « majorité silencieuse », les « sans dents » ne sont pas dupes, rassurez-vous.
Ce jeune homme est complètement perdu ! Une vraie girouette. Son ego et son charisme ne sont malheureusement pour lui pas du même niveau !
eh, il n’y a que les imbéciles et les bornés qui ne changent jamais d’avis , il n’est jamais trop tard pour se rendre compte d’une mauvaise direction!!! mais il reste dans une certaine ligne de conduite, que dire de tous ceux qui ont rejoint en marche????
A Alex. Philosophe en plus !
Tous ceux qui suivent l’actualité ont bien compris que comme en 14/18 ou bien 39/45 des politiques par fidélité à leurs idées nous ont menés à des catastrophes humaines.
Les idées défendues par votre poulin sont basées sur l’exclusion et le rejet de l’autre.
Si cela vous rassure modestement je ne suis ni à LR EN ni Macron compatible mais une simple Citoyenne qui refuse les extrêmes de tout bords.
A défendre ainsi un caméléon vous devez êtres ou son Père ou son Frère.