Montceau – Les Treuffes à la pate, une confrérie qui prend du grade

 

Etant donné son jeune âge, elle n’a pas l’aura de la confrérie du Tastevin mais elle est fait tout son possible pour avoir l’air d’une grande.

C’est qui se ressort de l’assemblée générale puis de l’assemblée extraordinaire de la confrérie gastronomique des Treuffes à la pate qui se sont tenues à Montceau-les-Mines. La jeunesse de cette confrérie née en 2019, a pris de plein fouet la crise du covid, d’où un fort ralentissement des activités sans oublier, « la maladie qui a frappé des membres, alors on se remet tout doucement en forme » formule le président Serge Fuet qui désormais prend le titre de Grand Maître selon les textes approuvés à l’assemblée extraordinaire.

Pour toutes ces raisons, la confrérie n’a pas organisé de chapitre en 2023 et sans doute pas non plus en 2024, « c’est une année de transition » explique-t-il mais elle ne manquera pas la foire aux grattons en octobre prochain.

Dans l’immédiat, la confrérie des Treuffes à la pate travaille à s’ouvrir vers l’extérieur pour se faire connaître et participera au chapitre des Ancien Fours à Pain. « C’est 200 personnes présentes à l’événement quand de notre côté, nous sommes une quarantaine » précise encore Serge Fuet. « Nous allons à leur chapitre, ils viendront au nôtre ».

D’un autre côté, pour ressembler à une vraie confrérie, il a fallu aussi intégrer dans les statuts de nouveaux termes et notamment définir des grades pour les personnalités intronisée. On commence donc par le grade de Galibot puis celui de Mineur et, le nec plus ultra, Maître.

Les appellations des fonctions au sein du bureau changent également. Comme déjà souligné, le président est désormais appelé Grand Maître, le vice-président devient Gouverneur, le secrétaire, Tabellion, le trésorier, Marqueur et le Chancelier reste Chancelier.

D’autre part, pour être intronisé, il faudra déjà être adhérent, « à moins d’une demande particulière » déclare le Grand Maître. Sont également à l’étude, des médailles qui seront remises à l’adoubement. Sur les premiers modèles, on aperçoit sur un côté de la médaille, une pomme de terre et un cochon. Logique quand on connaît la recette « gastronomique », des patates écrasées avec du lard que les mineurs avalaient au fond de la mine.

 

J.B.

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