La propreté participe à la sécurité d’une ville au même titre que la lutte contre les rodéos et autres incivilités. A Montceau-les-Mines, le maire en fait son cheval de bataille. Aujourd’hui, ce sont d’ailleurs les dépôts sauvages qui sont en ligne de mire, ils sont beaucoup trop nombreux et pourrissent la vie des habitants qui découvrent le matin ou dans la nuit, des matelas, des machines à laver ou encore un collecteur de vêtements renversé.
Un agent de la ville, appelons-le « le surveillant » signale tous les matins à madame le maire, Gérard Gronfier, premier adjoint, au DGS et à la police municipale « ses trouvailles » de la nuit.
Cette fois (voir photos), il a repéré des dépôts sauvages à l’angle de la rue Montessori et la rue de la Groseille, au Magny, derrière les Jardins du coeur ou encore à l’angle de la rue Victor Hugo et de la rue Lamartine et même un collecteur de vêtements renversé au sol, rue Saint-Eloi.
Aussitôt, des agents de la police municipale se sont rendus sur les lieux pour des investigations et tenter de dénicher le moindre indice qui pourrait permettre de trouver les auteurs de ces dépôts sauvages. Une adresse a été retrouvée sur un carton et des plaques auto et moto. Ces dernières ont été transmises à la police nationale. Et tenez-vous bien, ce sont des plaques qui correspondaient au vol d’une voiture et d’une moto à Montrouge dans les Hauts-de-Seine (92). Ces plaques avaient, effectivement, toute leur place dans une rue de Montceau-les-Mines.
Ces dépôts sauvages dénotent un comportement inadmissible. C’est pourquoi, lundi 20 janvier, au conseil municipal de Montceau-les-Mines, sera proposé la création des tarifs de verbalisation des dépôts sauvages avec à la clé des amendes administratives de 90 à 800 € en fonction de l’importance du dépôt.
Action, réaction !
J.B.