Montceau – Le champignon se fait de plus en plus rare

Le champignon se fait rare. Et pourtant, une bonne poêlée de cèpes, qu’est-ce que c’est bon. Les champignons, justement, encore faut-il les trouver et les cueillir et par les temps qui courent, ce n’est pas gagné.

Déjà en 2019, l’amicale mycologique des fureteurs de Montceau-les-Mines n’avait pas pu organiser son exposition à cause de la sécheresse _ le champignon a besoin d’eau pour se développer _ , et en 2020, rebelote. Pas de sécheresse mais la covid. Autre effet et toujours le même résultat, toujours pas d’exposition. De quoi inquiéter le président Jean-Paul Clair. « Cette année, nous n’étions toujours pas sûrs de pouvoir exposer au Syndicat des mineurs, la décision a été prise lundi dernier ».

Excellente initiative. Bien entendu, il a fallu trouver des champignons, alors les fureteurs ont fureté dans la région, poussé jusqu’au Morvan et ce dimanche, ce sont 200 espèces qui ont été présentées aux visiteurs. On y voit de tout. Surtout, il ne fallait pas se fier aux apparences. En effet, plus le champignon est beau, plus il est impropre à la consommation. Certains peuvent même provoquer la mort. La beauté fatale.

Un mycologue qui plus est un pharmacien de Chalon-sur-Saône, Jean-Paul Lebeurrier, membre de la société mycologique de France, est venu apporter toute sa science et a aidé à classifier les champignons. Un sacré boulot !

Jean-Paul Clair, inquiet il l’était, inquiet il est toujours. « Avant la covid, l’association comptait environ 40 membres, aujourd’hui c’est tout de suite plus compliqué » dit-il. Les fureteurs reviendront.

Désormais avec les premières gelées, le champignon va entrer en hibernation. Alors vive les soupes de champignons pour se réchauffer.

J.B.

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