Il n’y a pas de fumée sans tabac et même si aujourd’hui le métier de buraliste a beaucoup évolué ces dernières années, il n’est plus qu’un marchand de cigarettes, une fumée blanche est sortie dimanche après-midi de l’Embarcadère à Montceau-les-Mines. « Nous avons une nouvelle présidente des buralistes de Saône-et-Loire ».
Le Montcellien Laurent Maquard, aujourd’hui retraité, a passé « la carotte » _ l’emblème iconique du bureau de tabac _ à Florence Claudon, buraliste à Mâcon depuis 20 ans et originaire de Montceau-les-Mines. « J’ai été la secrétaire de Laurent (Maquart) pendant 10 ans » dit-elle. Elle va donc poursuivre les actions engagées et représenter les 286 buralistes de Saône-et-Loire.
Des buralistes qui tenaient justement leur congrès ce dimanche à Montceau en présence de Philippe Coy, président national qui donnait à cet événement une plus grande portée, à la fois professionnelle et émotionnelle avec cette passation de pouvoir.
D’autant plus que Laurent Maquart a été l’archétype du nouveau buraliste du XXIe siècle, lui qui a compris très vite que le tabac devenu tabou, ne suffirait plus attirer et fidéliser la clientèle. « En volume, nous avons perdu 6% en 2020 mais avec la hausse des taxes, le chiffre d’affaires a augmenté de 11% » explique-t-il.
Le premier commerce de proximité
Aujourd’hui, le bureau de tabac est devenu « le premier commerce de proximité » précise Philippe Coy. Le confinement en a apporté la preuve. « Nous sommes des commerçants d’utilité publique » ajoute-t-il encore. « Chez nos 24 000 buralistes, nous accueillons 10 millions de Français chaque jour ». D’ailleurs les buralistes de Saône-et-Loire vont prochainement signer une convention en termes d’aménagement du territoire avec Marie-Claude Jarrot, présidente des maires de Saône-et-Loire et Jean-François Farenc, président des maires ruraux du département.
« Ces 30 dernières années, bien des commerces ont fermé sur le territoire rural et le buraliste peut proposer de nouveaux services, il est l’avenir du multiservices dans nos campagnes », déclare Jean-François Farenc. Ainsi, un tabac a rouvert à Toulon-sur-Arroux et à Génelard il a été repris. « A nous de vous accompagner, prévoir par exemple des places de parking à proximité de votre commerce. Vous êtes par ailleurs un relais des services publiques, notamment les paiements », signale Marie-Claude Jarrot.
« Nous serons justement des relais des Maisons France Services qui ne peuvent pas être partout dans un canton. Un buraliste propose un ensemble de services » souligne pour sa part Philippe Coy.
Le métier de buraliste a encore un bel avenir devant lui à condition de le faire évoluer. « Ayons cette audace du lendemain, nous sommes fiers de notre métier ». Le président national a fait un tabac.
Jean Bernard
Et encore une réunion public dans un endroit clos sans masques , même madame le Maire , alors que les enfants sont obligé de les mettre à l’école…… où est l’exemple vraiment raz le bol !
Pour info le masque n’est plus obligatoire dès lors que vous avez présenté le pass sanitaire
Ok , mais à mon sens c’est stupide car tout le monde sait que le vaccin ne protège pas à 100% .
Et après on s’étonne que le virus est toujours là !
Ps: je suis vacciné 😉
Vivement que le cannabis soit en vente libre, ça leur fera un complément de revenus .