Ils ont de 8 ans à 60 ans et plus. Ils partagent tous la même passion, le dessin et la peinture. En réalité, il n’y a pas d’âge pour dessiner et peindre. Mais passer par l’école l’Atelier à Montceau-les-Mines est un gage de progression dans l’expression artistique. D’ailleurs, l’exposition de fin d’année qui se tient actuellement à la galerie haute de l’Embarcadère, prouve si besoin, que le talent n’attend pas le nombre des années.
De plus, voici deux ans toujours en raison du covid, que les élèves n’ont pas pu offrir au public leur production. Autant dire que cette fois-ci, toute la galerie haute regorge de trésors fruit de la main des enfants, ados et adultes, soit 70 artistes qui proposent 300 oeuvres.
Alors que la crise sanitaire a mis à mal bien des associations, celle de l’Atelier « n’a pas trop eu à souffrir du manque d’engouement » signale la directrice, Roseline Michel. « Nous n’avons pas eu de baisse des effectifs » ajoute-t-elle. Le résultat est là, sous nos yeux, du débutant aux plus confirmés. « C’est l’expression d’un travail mené sous la direction de l’équipe d’enseignants » mais en exergue Jocelyne Buchalik, adjointe au maire.
Personne n’a la prétention de rivaliser avec Renoir ou Picasso mais chacun à sa manière, dans son style, une fois les bases apprises, laisse aller son tempérament avec son coup de crayon ou son pinceau.
Comme le veut la tradition à chaque fin d’année, outre l’exposition, l’Atelier remet un prix, selon la catégorie l’âge, aux plus méritants, qui ont apporter une touche toute personnelle à leur travail.
Chez les 8 – 10 ans, le prix est revenu à Guilia Gangi et à son frère Luigi (10 – 12 ans). Maya Delesvaux remporte la tranche d’âge 12 – 16 ans et Irem Unver celle des 16 – 20 ans.
Jean Bernard