Herse IV vous conte la vie parisienne. Tous à l’embarcadère les 27 ou 28 avril à l’Embarcadère à Montceau-les-Mines.
Il a pour nom le sentiment le plus élevé des hommes dont nous devrions tous être priés de nous inspirer sur notre bonne vieille terre.
Julien-Ernest (Ernest prénom inspiré du terme germanique eornost qui signifie « lutte ») Lamour officie comme metteur en scène de la compagnie Herse IV. Enfin met en scène… règle les éclairages, élabore et réalise les décors avec Julian Lemousy, remplace au pied levé les chanteurs et chanteuses qui ne peuvent être présent-e-s à certaines répétitions, sert quasiment de prompteur aux interprètes.
Il fait partir les chants au moment voulu comme il fait partir les trains à l’heure dans sa mise en scène de « La vie Parisienne » d’Offenbach.
D’ailleurs lors de la répétition du 11 avril à l’auditorium des ADJ, pas encore dans les décors, c’est quasiment à son coup de sifflet que l’opérette démarre sur les rails maintenant bien calibrés de Herse IV.
On attaque dans une administration ferroviaire comme dans le livret absolument respecté.
Mais avec Julien-Ernest Lamour il y a toujours plus à comprendre et entendre que ce qui est donné à voir. Cette scène trouvera forcément un écho prégnant dans l’époque troublée que le pays traverse.
Ses décors sont à la fois très stylisés et esthétisants, mais surtout ils servent l’œuvre tout en lui offrant un écrin, un écran, qui rend contemporaines des œuvres anciennes et les laissent s’exprimer sans occulter le propos.
La compagnie Herse IV, avec tous ses innombrables talents, s’est adjointe un corps de ballet pour le Cancan avec 9 danseuses de Move and Dance et pour le final des Gyms de Montceau-Gym, mais chut !!! C’est un secret, une surprise.
Trois solistes professionnels tiennent les rôles masculins principaux Corentin Bacquet, le plus connu des mélomanes montcelliens et deux choristes de l’armée : Nicolas Bercet et Alexandre Nevers-Palma.
Au fait, dans cette affaire l’habit faisant le moine, ou plutôt le gandin et la grisette, les costumes d’époque proviennent de la garde robe de Herse IV et des quatre Canton à Saint Symphorien sur coise.
Ce 11 avril dans l’auditorium, l’orchestre sous la baguette de Daniel Ribolet lance la scène 1 de l’acte 1 : nous sommes la gare de chemin de fer de l’ouest, dans la rotonde sur laquelle donnent les trois escaliers conduisant aux salles d’attente, au dessus dans les bureaux, les quais ; sous les verrières, les employés du chemin de fer exaltent leurs métiers, leurs passions et leurs conditions.
Apparaissent deux gandins, Raoul de Gardefeu et Bobinet Ils se sont brouillés pour la grisette Blanche Taupier. Mais, espérant plus et pour chacun seul, ils attendent séparément Métella, une demi-mondaine qui revient de Trouville. Elle n’en fait pas d’autres, elle s’en vient en se pavanant au bras d’un troisième amant et feint de ne pas connaître ses deux soupirants.
Ça démarre fort et ce sera comme ça tout le long. L’éternel féminin a écrit les règles du jeu et les jeunes coqs ou à la crête un peu moins virile se trouvent pris dans les rets de ses filets.
Tout Offenbach, Meilhac et Halévy se retrouvent bien là pour le plus grand bonheur du mélomane et de l’amateur d’opérette. Il faut dire que Julien Lamour transcende cela par sa mise en scène et la stylisation de ses décors.
Il sait chaque indication, les psalmodie presque, murmure chaque réplique : il est tous les personnages à la fois, devance, encourage, pousse, presse, félicite, vit la scène.
On ne peut être déçu lorsqu’un spectacle est mis en œuvre avec tant… d’amour !
Un spectacle à ne pas manquer : ABSOLUMENT !!! Parole !!!
Les 27 20h30 et 28 15h00 à l’embarcadère, embarquez-vous pour la vie parisienne et un grand moment de bonheur !
Et alors pour un prix défiant toute concurrence : 12€.
La location se fait directement au 06 21 57 10 45 ou sur place juste avant le spectacle
Réservez, n’hésitez pas, vous ne le regretterez pas !!!
Chœur des voyageurs, final du 1er acte.
Nous venons, arrivons, de tous les pays du monde,
nous venons, arrivons, par la terre ou bien par l’onde.
Nous venons, arrivons, de tous les pays du monde,
nous venons, arrivons, par la terre ou bien par l’onde.
Italiens, Brésiliens,
Japonais, Hollandais,
Espagnols, Romagnols,
Égyptiens et Prussiens.
Italiens, Brésiliens,
Japonais, Hollandais,
Espagnols, Romagnols,
Égyptiens et Prussiens.
Nous venons, arrivons, de tous les pays du monde,
nous venons, arrivons, par la terre ou bien par l’onde.