Cocteau en 1946 avec Jean Marais ou Disney en 1991 ou Le théâtre du Chêne noir en 2024 ? Le match est lancé.
Le conte de La Belle et la Bête fait frémir les petits enfants et laisse rêveur les plus grands devant la beauté de la Belle. La peur du monstre est naturelle chez les enfants. A L’Embarcadère mercredi après-midi, ils ont vite identifié cette peur avec la présence de la Bête qui fut, un temps, un beau prince qu’une fée a puni pour ses mauvaises actions.
L’histoire, tout le monde la connaît et comme souvent dans un conte, elle se termine bien. La Bête retrouve son apparence d’autrefois grâce à l’amour de la Belle, alors que ses soeurs, gâtées et capricieuses, sont plus bêtes que belles.
Avec le théâtre du Chêne noir installé en Avignon, Le Belle et la Bête, par sa mise en scène, l’originalité des décors en vidéo-projection, nous livre une version moderne d’un conte vieux sans doute livré au 11e siècle. Un conte qui pourrait s’intituler aujourd’hui : Devine qui vient dîner ce soir ?
La Bête est affreuse mais non dénuée de générosité et qui ne demande qu’à être aimée. Le sortilège va finir par rompre et tout est bien qui finit bien.
Dans deux jours, les vacances de Noël vont arriver. La ville de Montceau tenait à illustrer cette période des fêtes de fin d’année par cette comédie musicale pour avancer lentement mais sûrement dans ce monde féérique.
Nous, on se prend à rêver et on laisse la réalité aux plus grands qui peuvent toujours s’interroger sur la puissance de l’amour et de la haine.
J.B.