« Que le rap qui m’évade ». Par ces paroles, Volsko laisse parler son coeur. Il raconte sa vie. La vie d’un jeune du Bois du Verne à Montceau-les-Mines, une vie de galère. « J’ai traîné dehors » rappe-t-il.
Il a grandi au BDV avec ses potes, ses frères et quand bien même « l’avenir est flou », il a gardé ses repères dans ce quartier. « Pour tous les frères, ça gère, on est tous déter, BDV, mon repère ». A écouter, c’est nettement mieux (voir lien plus bas).
Volsko est donc un jeune rappeur de 25 ans. Dès l’âge de 14 ans, le rap le prend aux tripes. « J’ai commencé a écrire mes textes avant de les réciter sur des instrus freestyle » explique-t-il.
Ecrire, réciter, seul dans son coin. Alors un jour, il fait une maquette. « Je l’ai faite écouter à mes amis et à ma famille ». Bingo, sa voix, son rythme, la musique, tout colle. Les gens aiment.
Il lui faut alors passer à la vitesse supérieure. Il commence à investir dans son propre home studio. Ce n’est plus du bricolage. Il apprend vite. « J’ai construit ma propre cabine insonorisée d’enregistrement et je me suis lancé sur Youtube » rappelle non sans une certaine fierté, le rappeur du BDV.
Ses clips obtiennent quelques milliers de vues. Il lui faut maintenant persévérer, traduire ses idées dans un album qu’il a déjà en tête. Alors dit-il, « je vais balancer des clips cet été et jusqu’à la fin de l’année ».
Depuis tout jeune, Volsko poursuit son rêve. La musique est son univers, le rap sa façon de s’exprimer, d’extérioriser ses joies et ses peines, d’affronter un monde ni bon ni mauvais mais pas toujours fleurissant. « Je ne vais jamais lâcher la musique, jamais je ne la lâcherai » martèle-t-il.
Kickeur de l’extrême, Volsko est avant tout « une voix », la voix d’un homme, la voix du BDV.
Volsko a trouvé sa voie.
Jean Bernard