Même si aujourd’hui l’exploitation du charbon a totalement disparu de Montceau-les-Mines et du Bassin minier, la mémoire de ces temps de labeur, de la vie de ces mineurs de fond, est toujours bien vivace.
L’ACOM (association des communes minières de France) dont Gérard Gronfier, adjoint au maire est le représentant pour Montceau, a fait de ce 10 mars, la journée nationale de la mine et des mineurs disparus. Un 10 mars 1906, près de Lens, à Courrières, une catastrophe a provoqué la mort de 1099 mineurs. Ce n’est pas sans rappeler celle du puits Plichon à Montceau où en janvier 1958, une explosion a fait 20 morts.
Autant dire que ce dimanche, cette commémoration a été célébrée avec une certaine ferveur et recueillement qui a débuté par un dépôt de gerbe au monument dédié à la mémoire des mineurs.
Pour marquer encore davantage cette journée, madame le maire, ses adjoints et personnalités du monde civil se sont rendus sur l’emplacement du puits Plichon, à proximité de Lucy. Là, un a amélanchier, dit arbuste de quatre saisons, a été planté. Seul au milieu de cette friche industrielle et de nulle part, il aura pour mission de veiller sur les âmes des mineurs défunts.
Ce souvenir, des mines du Bassin minier dans son ensemble, a été prolongé par la diffusion d’un film au syndicat des mineurs, « Mineurs de fond » réhabilité par le Ciné caméra club de Montceau.
Montceau-les-Mines porte bien son nom. Difficile d’oublier.
Jean Bernard