Montceau – La barbarie des camps, la mémoire de la déportation

La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation célébrée à Montceau-les-Mines est une histoire qui peut se répéter. Cette année encore, la cérémonie a résonné aux accents de cette tragédie qui se déroule à deux heures de chez nous en Ukraine.

Un instant particulier en ce dimanche 30 avril que Gérard Gronfier, premier adjoint au maire, a voulu marquer d’un souvenir personnel quand, il y a quelques années, « j’ai eu l’opportunité de me rendre sur le site du Struthof, seul camp sur le territoire français ». Il se souvient qu’à la sortie de ce lieu si emblématique de l’horreur et du drame, un jeune lycéen allemand s’est dirigé vers un ancien déporté emprisonné au Struthof et le regarder dans les yeux « pour lui dire son effroi, comme une demande de pardon. C’était beau, terrible et si émouvant » rappelle Gérard Gronfier.

Ce camp, verra passer 52 000 déportés de toutes nationalités dont 30 000 seulement reviendront. Figuraient ceux qu’on a appelé les « Nuit et Brouillard », « ces déportés politiques  à l’uniforme marqué de deux lettre maudite NN, ce qui signifie en allemand Narcht und Nebel ». Deux lettres qui les condamnaient à une mort lente et certaine.

Au Struthof, il y avait aussi des déportés non pas pour ce qu’ils pensaient mais pour ce qu’ils étaient : étoile jaune, triangle rose ou noir. Des Juifs parce qu’ils étaient Juifs, Tziganes parce qu’ils étaient Tziganes, homosexuels parce qu’ils étaient homosexuels. « Struthof, c’est la mémoire de la déportation que nous voulons faire ressurgir aujourd’hui » déclare Gérard Gronfier.

Se souvenir que les bourreaux étaient cultivés, aimaient la musique, la littérature mais tuaient sans pitié, sans regret, sans remord au nom d’une idéologie exterminatrice.

« Veillons en 2023 à ce que nous puissions jamais considérer la haine comme le moteur d’un cerveau. Travaillons encore et encore à construire la paix et la liberté ».

 

J.B.

 

 

Un commentaire :

  1. que c’est emouvant cette ceremonie
    je me souviens en 1963 etre allee en camp d’adolescent a holstein
    pres de la frontiere tcheque et y avoir loge dans un ex camp de concentration
    vu les images et comment ils recuperait les dents en or et bien d(autes choses
    mais n’ayant pas de haine
    je suis poete autodidacte je suis atteint d’un cancer avec des metastases et j’ai d’autres pathologie mais je demande à ma colombe qui voyage
    à travers les nuages de deverser non pas des bombes mais des inch allah des allelluiah etc
    il vaut mieux dans ce monde utilisait la paix plutot que les armes
    je suis de la region du centre mais j’ai un fils qui est de montceau les mines
    le roseau poete

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *