Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye a noté « une baisse des résultats par rapport aux années précédentes », indiquant que cela n’était « pas tout à fait surprenant puisque cette année est la première année réelle de la réforme du bac qui ne soit pas entravée par la crise sanitaire ».
En baisse certes mais à Montceau-les-Mines, seize élèves de terminale, quinze au lycée Parriat et un au lycée Claudie Haigneré, ont obtenu la mention « Très bien ». Alors comme le veut la tradition depuis 2014, ils ont été reçus à l’hôtel de ville où ils furent félicités par Jocelyne Buchalik et Christiane Mathos, conseillères municipales déléguées et Paul Rabeisen, chargé de mission auprès de la jeunesse.
En l’absence de madame le maire, le message envoyé aux bacheliers a été clair. « Nous récompensons la jeunesse qui a brillamment réussi le bac. Cette jeunesse qui travaille, qui s’engage et qui réussit » souligne Jocelyne Buchalik.
« Nous le faisons parce que cela nous fait tout simplement plaisir de partager ainsi ce moment de bonheur et de fierté que vous venez de vivre il y a quelques jours avec vos parents et vos professeurs » précise à son tour Christiane Mathos qui reprend les termes de Marie-Claude Jarrot : « La mention Très bien est l’aboutissement de cette hygiène de travail que vous devez garder, ce niveau d’exigence qui confirme ce premier succès dans votre parcours futur ».
Aristote déjà définissait l’excellence en ces termes: L’excellence est un art que l’on atteint que par l’exercice constant.
Ce résultat, les bacheliers l’ont obtenu en se donnant les moyens d’atteindre leur objectif. Ils sont allés le chercher. « Il n’est pas tombé du ciel » note Christiane Mathos. « En vous recevant aujourd’hui, la ville envoie quelque part un message à tous les autres bacheliers montcelliens pour leur transmettre cet état d’esprit. Au même titre que nos sportifs lorsqu’ils brillent au plus haut niveau, vous êtes des ambassadeurs de Montceau-les-Mines ».
Les seize mentions Très bien auront le choix dans leurs études supérieures avant de rentrer dans le monde professionnel. « Je ne saurais que trop vous conseiller de vous ouvrir au monde. Partir découvrir d’autres pays, d’autres cultures, d’autres modèles éducatifs » aurait mentionné madame le maire.
Ils vont donc partir même si la fuite des cerveaux est préoccupant pour la France. Alors « partez, partez mais un jour revenez pour faire bénéficier Montceau-les-Mines des connaissances et de l’expérience que vous aurez accumulées ailleurs » pimente Christiane Mathos.
J.B.
Les élèves reçus avec la mention Très bien :
Lycée Parriat : Amir Amrane, Emma Bonnot, Ludovic Cabodi (avec les félicitations du jury), Maxime Clere Hamelin, Noah Delpierre, Eliott Dumont, Méline Grespan, Clara Guillemot, Valentin Kot, Katy Lachat (avec les félicitations du jury), Marion Lagoutte, Alexis Pillet, Adrien Rodot, Keyldan Surma-Valtaer et Lucie Tremeaud.
Lycée Haigneré : Lana Labaune.
Et pour tous les détracteurs de l’utilité du BAC :
Dans une entreprise soumise à la convention collective métallurgie, le bac vous garanti un niveau salarial minimum à l’embauche (supérieur au salaire minimum garanti), puis un passage à l’indice supérieur au bout d’un an (à vérifier, je ne suis plus sûr de ma mémoire …).
Quant au BTS (ou IUT aussi je crois), c’est un niveau salarial à l’embauche un peu au dessus du BAC, suivi d’une augmentation (changement d’indice) obligatoire à 12 mois, puis à 18 mois.
C’était le cas lorsque j’ai commencé ma vie professionnelle il y a un peu plus de 40 ans, et ça a pu changer depuis, je ne sais pas …
De plus, c’était pour la convention collective « Métallurgie » : Je ne sais pas pour les autres branches.
Vos anciens se sont battus pour acquérir ces droits :
Ne les oubliez pas !