Montceau – Il joue à la console, elle le dérange, il l’a jette par la fenêtre

Photo illustration.

Il se passe des événements incroyables à Montceau-les-Mines en termes de violences conjugales. Cette fois-ci, l’odieux personnage a même touché le pompon en ce mercredi 25 novembre 2020, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. Il ne pouvait pas mieux choisir son jour.

Les faits se sont déroulés dans un appartement ce mercredi entre 14h et 14h30.

Lui, 17 ans.

Elle: 16 ans.

Lui : il joue à la console.

Elle : elle lui parle alors qu’il joue.

Lui : évidemment il est concentré sur son jeu.

Lui et elle : le différent éclate.

Lui : très énervé qu’on le perturbe pendant qu’il joue.

Toujours lui : alors vraiment très très énervé, il prend la jeune fille et l’a jette par la fenêtre.

L’appartement est au rez-de-chaussée, fort heureusement. Le médecin lui prescrit 5 jours d’ITT.

Mais comment est-ce possible de nos jours, « balancer » un être humain par la fenêtre parce qu’on ne supporte pas d’être dérangé alors qu’on joue à la console ? L’homme a marché sur la lune mais ce jeune, lui, marche sur la tête !

Très vite, la police intervient au domicile et interpelle le jeune homme qui est aussitôt placé en garde à vue. Il reconnaît les faits et ce jeudi, il a été présenté au parquet de Chalon-sur-Saône.

Décidément, le monde ne tourne pas rond.

Jean Bernard

9 commentaires :

  1. pas de souci le juge le relaxera… dans le doute !
    quand est ce que les victimes auront aussi droit à un avocat commis d’office ?!

  2. il suffit de le demander,! a t’elle porté plainte??

  3. En couple à 16 ans, avec seul objectif jouer à la console…….. ça promet !!!

  4. Pourquoi pas 12et13ans. Pauvres parents on a tout compris

  5. C’est une victime de la société. Il n’y est pour rien si la société ne l’intègre pas !

  6. En couple à 16 ans !! Si jeune et elle reste avec un type qui la maltraite ! Mais qu elle se tire et vite!

  7. Génération 2000 ça n’est que le début..A non les incendies et incivilités excusez-moi ..
    Elle a peut-être fait une story sur un réseau « social »!!
    Et à quand une journée en hommage aux morts de la route?A l’écologie ou autres?

  8. Voici une petite explication scientifique :
    Les neurosciences commencent à bien démontrer les origines de la violence. Elle aurait pour source la violence subie dans la petite enfance et l’enfance, que ce soit familial, scolaire, social, médical, etc….
    Tout d’abord, un nourrisson se doit de s’attacher à ses parents, car il en relève de sa survie. (cf John Bowlby, Théorie de l’attachement)
    Si ses parents sont violents, son cerveau va enregistrer un paradoxe : amour = violence.
    Par la suite, de 1 à 20 ans, toutes les humiliations, punitions injustes, mauvais traitements…. vont s’imprimer dans la mémoire traumatique, et la crainte qui en découle va atrophier l’amygdale (centre de gestion de la peur) et la faire dysfonctionner à l’âge adulte, car le cerveau est en pleine maturation jusqu’à 20 ans.
    Et tout le reste va en découler, car agir sous le coups de la peur entraîne alors un blocage de la réflexion (dysfonctionnement de la transmission entre émotions et les lobes frontaux) et donc fera faire des gestes incontrôlés. C’est aussi à cause de cela que se met en place les rapports victimes/bourreaux, dominant/dominé. Les dominés prisonnier de l’anxiété n’ayant pas la confiance suffisante pour faire valoir leurs droits, et les dominants le savent très bien et en profitent. Dominants ou dominés sont deux trajectoires différentes de la même origine : la violence subie dans l’enfance.
    Enfin, tout cela se transmet de génération à génération par les comportements, voire par l’épigénétique. C’est une chaîne sans fin depuis la préhistoire. Seule la prise de conscience de cela peut mettre fin à la violence, c’est-à-dire faire fonctionner par des exercices le néo-cortex pour qu’il apaise le cerveau antérieur.
    Et l’autre moyen est qu’il y ait une « force supérieure neutre », c’est-à-dire législative et sociale qui sache se dresser devant toutes les formes de violences et d’abus (y compris les licenciements, les détournements d’argent, les optimisations fiscales…. qui sont également des formes de violence). Hobbes disait cela à la manière de son époque lorsqu’il affirmait « l’homme est un loup pour l’homme », les lois protectrices et une police- justice qui les fait appliquer sans frémir permettent de freiner ces instincts malsains. Mais j’ajoute qu’il ne faut pas s’en tenir à cela, car la pénalisation seule entraîne elle-même une réaction violente, elle doit s’accompagner de soins psychologiques et d’inclusion sociale pour faire un véritable effet d’apaisement général. Bien sûr, ceci demande des moyens et du temps.
    http://europepmc.org/article/PMC/3566724

    • Merci Philo de rappeler qu’on ne réglera pas la violence, toutes formes confondus, à coup d’avocats et de police. L’éducation, la prévention, la pédagogie et les suivis psychologiques sont des remèdes bien plus efficaces mais sur le temps long… dans une société qui voudrait tout régler dans le temps court.

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