En ce 21 juin, où la musique régnait sur les villes et les cœurs, le complexe Jean Bouveri s’est mué en un théâtre de lumière et de mouvement. Le gala de Montceau Gym, fidèle à la magie du solstice, a fait vibrer les murs comme un refrain d’été.
La chaleur, lourde et oppressante, semblait vouloir ralentir le temps. Mais les gymnastes, pareils à des notes légères portées par le vent, ont défié l’atmosphère suffocante pour offrir un spectacle d’une rare intensité. Corps tendus, gestes précis, regards habités… chaque passage était une mélodie incarnée.
Il suffisait imaginer glisser une pièce dans un vieux jukebox pour que surgisse un univers, une époque, une émotion. Et sur chaque rythme, les montceaugymnastes prenaient vie, tourbillonnaient, s’élançaient, dansaient entre ciel et tapis avec une grâce électrique.
Le public, transporté, n’a pu qu’admirer, le souffle suspendu, ces tableaux vivants où sport et art se confondaient. Une soirée suspendue dans le temps, où Montceau Gym a prouvé que la gymnastique, parfois, peut aussi faire chanter les étoiles.
J.B.
