Nous condamnons avec la plus grande fermeté les tags qui ont recouvert les murs de plusieurs bâtiments des Rives du Plessis dans la nuit de jeudi et vendredi.
Les insultes ignobles et les menaces de mort proférées à l’encontre de la première magistrate de notre ville sont inacceptables. Ces faits sont d’une extrême gravité et doivent être sanctionnés en conséquence.
Nous avons immédiatement exprimé à Madame Jarrot notre solidarité face à la violence qu’elle subit.
Mais ces actes ont aussi affecté les habitants du quartier, les enfants, les parents d’élèves et les enseignants des écoles Rosa Bonheur et Jacques Prévert, les salariés de l’OPAC et des associations hébergées dans les bâtiments du Plessis.
Nous pensons également à eux, au traumatisme subi et à l’image déplorable que ces tags abjects donnent à leur lieu de vie ou de travail quotidiens. Nous voulons également les assurer de tout notre soutien.
Mais au-delà de l’émotion légitime que suscite ces actes et ces menaces intolérables, nous voulons rappeler que depuis plusieurs mois, nous questionnons et nous alertons la majorité municipale sur les orientations et les décisions prises en matière de prévention et de sécurité dans notre ville. Beaucoup de nos questions sont malheureusement restées sans réponse.
Face à cette montée des tensions, nous demandons à Madame JARROT de réunir dans les plus brefs délais une cellule de crise, associant des représentants des quatre groupes siégeant au Conseil Municipal.
En tant qu’élus, il nous apparait indispensable de disposer et de partager les informations sur la situation qui prévaut sur le quartier du Plessis, les décisions prises en matière de sécurité publique et de prévention mais aussi sur l’état de nos relations avec les forces de police.
La sécurité des personnes et des biens est une liberté publique fondamentale. Elle doit s’exercer partout et sans discrimination aucune.
Nous souhaitons y prendre toute notre place, à notre juste place, dans le cadre d’un débat démocratique et républicain, dans l’intérêt de tous.
Hélène TOUILLON, Nicolas BONNAND, Conseillers municipaux
Eric COMMEAU, Conseiller municipal et communautaire.
Il est regrettable qu’au delà du soutien à Mde Jarrot pour ces tags ignobles , Commeau et Noirot en face une tribune politique.Au moins Selvez, lui , a dénoncé ces gestes abjects mais n’en a pas profité pour tacler la majorité municipale On voit ou est le respect
M Commeau, c’est juste la suite de la politique laxiste de votre gestion quand vous etiez aux manettes . Nous n’avons aucune illusion sur votre capacité à régler ce type de situation . Là il faut des signes forts , pas repeindre les cages d’escaliers.