Si ce premier conseil municipal de l’année a été marqué par l’offensive de la majorité en direction de Laurent Selvez après son déferlement de critiques sur les actions menées et à venir, il a quand même été question du débat d’orientation budgétaire, le gros morceau de ce conseil.
Quelques heures avant le « grand oral » à l’Embarcadère, Marie-Claude Jarrot a souhaité convier la presse à une explication de texte sur ce débat d’orientation budgétaire qui prépare le budget 2021, en somme « la suite du travail réalisé au premier mandat », précise-t-elle.
« Nous sommes sur une dynamique d’investissement très forte en multipliant le recours aux subventions tout en stabilisant les dépenses de fonctionnement et saisir les opportunités du plan de relance du gouvernement » explique madame le maire sachant très bien que l’opposition allait _ et ce n’est pas nouveau _ , l’attaquer sur l’endettement, la dette communale.
En effet, la capacité de désendettement en année se monte à 12.27 ans en 2019 et 12.42 ans en 2020. « Elle devrait être entre 6 à 8 années, le seuil d’alerte est entre 8 et 9 ans » n’ont pas manqué de rappeler Eric Commeau et Laurent Selvez.
« Ce n’est pas une bonne façon de présenter cette dette, c’est comme si nous devions rembourser en une seule année les investissements sur un an sans défalquer les subventions et que l’emprunt court sur 20 ans ».
La maison de santé pluridisciplinaire (Esculape), elle a coûté 2 022 236 € TTC, les subventions se montent à 46.75% du montant HT des travaux; le complexe Jean Bouveri, sa rénovation se monte à 466 435 € TTC avec 68.12% de subventions. C’est 72.76% pour le multi accueil Bébébulle (768 601 € TTC), 50% pour la vidéo surveillance, entre autres.
« Nous n’endettons pas la ville, nous investissons sans augmenter les impôts locaux. Ce qui compte, c’est notre capacité à construire des financements intelligents et mobiliser des ressources » ajoute encore madame le maire. « Car nous devons reconstruire la ville, l’entretenir et étoffer nos services ».
Un raisonnement que ne partagent évidemment pas Eric Commeau et Laurent Selvez. Quant à Lilian Noirot (Ensemble le meilleur pour Montceau), il partage l’inquiétude de Laurent Selvez sur la situation dramatique des commerçants. Il note lui aussi que la dette est trop élevée et propose pour redorer la blason économique de Montceau, « créer une cellule de recrutement des entreprises ».
Saisir les opportunités, c’est notamment répondre à l’appel à projet sur les friches industrielles comme Loison. Même si le projet d’un habitat est ficelé avec un investisseur (opération coeur de ville), la démolition de la friche se monte à 565 000 € et l’acquisition de parcelles supplémentaires à 300 000 €.
Entretenir, reconstruire, c’est justement la rénovation de l’éclairage public. Les travaux vont commencer au premier semestre ( en mars) avec la maintenance et non plus par les quartiers, « car il y a urgence » rappelle Marie-Claude Jarrot. La première tranche de travaux se monte à 593 727 € HT. C’est encore la suite du projet au Bois du Verne avec la construction de l’école maternelle (livraison rentrée 2023/2024), 1 700 m2 pour un montant estimé à 4 M € HT.
C’est également embellir la ville avec l’espoir d’obtenir la 4e fleur, engazonner les allées des cimetières, l’arrivée d’un agent à la police municipale en février, consacrer 3 M € à la culture.
C’est prendre en compte la plus forte dépense, les charges de personnel pour 14 M €
Voilà donc les principales bases sur lesquelles sera élaboré le budget primitif 2021 qui « sera ambitieux, audacieux et attractif » résume Marie-Claude Jarrot.
Jean Bernard
D’autres investissements
Les travaux du complexe Jean Bouveri phase 2. Ces travaux on ernent l’é lairage intérieur des salles et aménagements : coût
estimé 50 000 € HT montant de l’étude
L’installation de 14 caméras de vidéo-protection : 184 000 €
le WIFI public : seconde phase de déploiement des bornes : 62 922 € HT.
la poursuite de notre démarche de mise en accessibilité avec : le pôle associatif Hélène Brésillon, l’école primaire Jacques Prévert, la maternelle Rosa Bonheur, la maternelle Elsa Triolet, la Primaire Louis Aragon, le Syndicat des Mineurs, la primaire Jean Jaurès, le pôle associatif la Sablière, la primaire Voltaire-Rousseau pour un montant prévisionnel de 90 000 € HT.
les travaux du Centre Nautique = 30 500 € HT.
Le système de sécurité incendie de L’Embarcadère : 130 000 € HT
Les conformités électriques réglementaires et incendie = 60 000 €
Les aménagements sécurité Vigipirate = 50 000 €
Le fonds de concours du projet cinéma : 350 000 €
Ce sont aussi les autres travaux pour l’amélioration du cadre de vie, écoles et centres de loisirs, espaces verts, frais d’études
informatique et logiciels : 200 000 € HT.
C’est l’offre d’équipement scolaire avec un Plan pluriannuel d’investissement pour la réfection des cours d’écoles, la sécurisation des écoles et de leurs abords, l’équipement informatique, l’accessibilité et les restaurants scolaires.
Avant de rechercher une 4 eme étoile pour l’embellissement de la ville Que fait-on pour cacher la déchèterie de ferraille à l’entrée ville côté Magny?
Engazonner les allées des cimetières, en voila une bonne idée,mais du bitume serait mieux et surtout ne pas parler de coût, car l’entretien des cimetières n’est jamais fait si ce n’est envoyer des cailloux et herbes sur les tombes avec les rotofils.