Le gros morceau du conseil municipal à Montceau-les-Mines, ce mardi 20 février 2018, fut le vote du budget primitif. Pas de surprise, il a été adopté à la majorité moins les voix des élus de la gauche rassemblée et de Lilian Noirot, désormais Patriote.
Les chiffres, ils sont simples: le budget total est de 28 329 035€ avec 24 108 427€ de fonctionnement et 4 220 608€ d’investissement. Après, ces chiffres ne sont pas analysés de la même manière si vous êtes de la majorité ou bien de l’opposition.
Pour madame le maire, Marie-Claude Jarrot, « il a été construit sur des points incontournables pour que notre ville demeure attractive et une dette qui diminue régulièrement ». C’est notamment le projet du cinéma et son complexe de cinq salles avec 350 000€ budgétés pour… au cas où, sachant que l’investissement est privé. « Nous n’interviendrons que pour la cession du terrain ». Et d’ajouter: « Un cinéma, c’est un service public culturel ».
C’est aussi 250 000€ d’achat de matériel pour la gymnastique montcellienne pour un seul club selon le vœu de la majorité qui s’appellera « Montceau gym », sans oublier que la ville est candidate pour être base arrière en gymnastique pour les Jeux Olympiques de 2024 et qu’une importante rénovation de la salle Marceau Crespin sera nécessaire.
C’est encore le projet du Bois du Verne avec le regroupement des écoles et de rénovation. La aussi rénovation de l’éclairage public « qui est dans un état lamentable » indiquait Marie-Claude Jarrot « notamment au Bois du Verne ».
Pas de dépenses inconsidérées certes, mais aussi beaucoup d’études ce que ne manquait pas de relever justement Laurent Selvez. « Vous engagez des travaux par des études sans en connaître le montant et comment les financer. Des études, encore des études. Vous manquez d’ambition ».
« Nous faisons des études avant de faire des choix » lui répondait Lionel Duparay, adjoint aux finances.
Toujours très affable, Lilian Noirot, reprenait sa déclaration de l’année passée, « votre budget ressemble aux autres, il manque d’ambition ». Il revenait cependant sur le skatepark et son budget de 270 000€. « Un an après, il n’y a toujours rien, est-ce à cause du projet cinéma (…) Quant aux taux d’imposition, certes ils n’augmentent pas mais ils ne baissent pas non plus ».
Pour Laurent Selvez, « C’est un budget de rigueur, un tour de vis. Vous rognez sur la médiathèque, les travaux d’entretien. Vous ne prenez même pas en compte la baisse d’activité du centre-ville ». Ou encore d’appuyer sur les 70 000€ de désamiantage des locaux de la police municipale, les 50 000€ pour le toit-terrasse de la crèche qui vient d’être rénover et « le meilleur, les 76 500€ pour le pôle santé départemental alors que nous avons une maison médicale mais sans praticiens ».
D’un calme absolu, madame le maire lui faisait observer: « Ce serait bien de voir le verre à moitié plein. Certes j’ai demandé aux services de serrer la vis mais tout en investissant ». A moitié plein ou à moitié vide, le niveau dans le verre est toujours le même. C’est juste une question d’appréciation. Majorité et opposition n’ont pas la même.
Jean Bernard
avec des frais de fonctionnement aussi élevé, reste plus guère à investir, a Blanzy, pareil , ils frôlent les 70%,