Avez-vous bien suivi le feuilleton du cinéma Les Plessis à Montceau-les-Mines et surtout les péripéties de la société cinéma Rex qui l’exploite ? C’est un peu comme dans Dallas et son univers impitoyable. Remarquez, même si vous manquez un épisode ou deux, il est facile de reprendre le fil de l’histoire.
Donc, pour en revenir au cinéma Les Plessis, la gérante de cinéma Rex, Evelyne Davoine n’a pas apprécié _ mais alors pas du tout _ que madame le maire de Montceau-les-Mines ne signe pas l’autorisation de travaux pour faire du Plessis un complexe de cinq salles alors que dans le même temps, le projet conduit par l’association Panacéa avec l’appui de la ville de Montceau, obtenait le droit de construire le sien.
Donc dans le dernier épisode que voici, la société cinéma Rex a fait une référé en urgence au tribunal administratif de Dijon pour tenter d’infléchir la décision de Marie-Claude Jarrot.
La décision du tribunal est arrivée en fin de semaine dernière, la requête est rejetée sur le caractère urgent d’obtenir le permis de construire. L’affaire sera jugée au fond, c’est-à-dire sur le bien-fondé du litige.
D’une manière plus générale, la question est de savoir pourquoi Evelyne Danoine qui elle-même reconnaît l’état de vétusté du cinéma Les Plessis à Montceau-les-Mines, a-t-elle attendu le projet de l’association Panacéa pour « sortir » le sien, alors que depuis des années, tant sous l’ère Didier Mathus (l’ex-maire) qu’aujourd’hui avec Marie-Claude Jarrot, des propositions lui ont en été faites sans qu’elles aboutissent.
Au risque de nous répéter, nous avons tenté, encore dernièrement de joindre madame Evelyne Davoine, sans succès.
Pour l’heure, toujours pas d’autorisation de travaux au cinéma Les Plessis. Dans l’immédiat, l’urgence est déjà de solutionner l’infiltration d’eau.
Jean Bernard