Montceau – Chauffage urbain, toujours un vrai casse-tête

La hausse de la facture du chauffage urbain de cet hiver demeure toujours une énigme alors que tout est limpide à l’OPAC et chez Moncia. 

 

Le chauffage urbain n’est pas la star de l’été en témoigne le nombre insignifiant d’usagers présents ce mardi soir à la salle polyvalente du centre nautique. Une réunion promise par Marie-Claude Jarrot suite au deux premières, au cours desquelles il fut impossible de trouver une explication à la hausse inexplicable de la facture du chauffage urbain cet hier.

« Pourquoi cette augmentation ? » s’interrogeait à nouveau madame la maire de Montceau. « Que s’est-il passé ? »

Pour être honnête avec vous, après les prises de parole d’Emmanuel Père chargé des enjeux énergétiques à l’OPAC puis de Dominique Lamard, responsable de département chez ENGIE réseaux, autrement dit Moncia l’exploitant du chauffage urbain à Montceau-les-Mines, ou notre cerveau a atteint ses limites dans la compréhension ou quelque chose nous a échappé. Mais quoi ?

Graphique d’un côté, chiffres de l’autre. Comment s’y retrouver quand on baisse d’un côté, on remonte de l’autre, le R1 (la consommation), le R2 (l’investissement), la période transitoire, la tarification définitive à partir de 1er janvier 2016, les compteurs individuels aux Alouettes et au Gambetta là où les frais de chauffage ont augmenté de manière importante, que l’OPAC a réglé en 2014-2015 à Moncia pour Semard/Chabuisson, le Plessis, Bel Air, Sablière, Alouettes, Gambetta,  797 580 € TTC, puis en 2015-2016 la somme de 711 929 € et en 2016-2017 un montant de 787 540 €, qu’en comparaison avant/après 2016-2017 par rapport à 2014-2015, la facture de l’OPAC est en baisse de 1.3% pour une consommation en hausse de 2%… que, finalement, tout est normal.

Aujourd’hui encore, on ne sait toujours pas pourquoi la vache qui rit, rit.

Quant à la facture de chauffage urbain pour 2017-2018, elle sera identique, voire un peu moins qu’en 2016-2017. Au  moins une info ! Même le match France – Danemark en Coupe du monde occupait davantage les esprits. « France – Danemark, ce n’est pas le Pérou ! » sortait un élu. Et pour France – Argentine ? Ce sera retour au bercail ?

Jean Bernard

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