Après la Pologne avec Zory, dernièrement l’Italie et trois communes de Calabre, c’est au tour du Portugal et la ville de Felgueiras, de faire leur entrée par la grande porte à Montceau-les-Mines ce week-end.
Ce devait être la finalisation de la charte d’engagement, c’est-à-dire la signature du jumelage entre Felgueiras et Montceau-les-Mines mais en l’absence du maire portugais en raison d’une importante manifestation sportive dans sa commune, la cérémonie est repoussée probablement au mois de mai prochain.
Néanmoins, la délégation initialement prévue n’a pas reporté son séjour en terre montcellienne et les festivités ont eu un bel retentissement, d’autant plus que toute la colonie portugaise du bassin montcellien s’était préparée à l’événement. La soirée de gala à l’Embarcadère a rassemblé plus 400 convives.
Ce jumelage qui le deviendra, n’est pas que l’aboutissement effréné de Georges Alvez, ancien président de l’association portugaise de Montceau lequel a mis en place des échanges avec les sapeurs-pompiers dans un premier temps, de la volonté sans faille de José Da Silva, président de Loisirs Portugais Montceau Bourgogne ou encore de la forte détermination de l’adjointe au maire, Jocelyne Buchalik, il vient aussi de l’intérêt que porte le maire de Felgueiras. Parce que « l’argent public doit être bien utilisé, ce jumelage n’est pas que tourisme et dîners, il est aussi important dans les échanges économiques entre nos deux communes » rappelle son adjoint Fernando Fernandes. « Il y a du travail à faire ».
Sentiment que partage Marie-Claude Jarrot et insiste sur le caractère innovant. « Felgueiras est réputée pour son industrie textile qui travaille la broderie et propose des prototypes à de grandes marques de couture. Nous-mêmes avons des entreprises textile de renommée nationale, voire internationale, alors pourquoi ne pas envisager de la broderie sur des collants et des chaussettes » souligne madame le maire.
Le temps du week-end, les représentants de Felgueiras, cité de 62 000 habitants au nord de la région de Porto, ont retrouvé « la » famille portugaise de Montceau, « des gens qui ont su parfaitement s’adapter à la vie française » précise Fernando Fernandes. « Nous leur avons apporté un peu du Portugal, c’est-à-dire, la saudade, ce sentiment de mélancolie et de nostalgie même si vous êtes très bien à Montceau ».
Le rapprochement entre Felgueiras et Montceau était inévitable.
Jean Bernard