L’auberge du Passe Temps en plein bourg de Mont-Saint-Vincent n’a pas rouvert depuis le 10 décembre dernier et restera fermée, elle a été mise en liquidation judiciaire le 2 juin 2022 par le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône. Le locataire des lieux et restaurateur, Jean-Michel Raoul en a lourd sur le coeur. « Je remets les clés de l’établissement aujourd’hui (jeudi 9 juin 2022) à un huissier, j’ai donc tout perdu » dit-il l’air pensif. Mais en lui, la colère gronde car il n’accepte pas que le maire de la commune, Jean Girardon n’a pas signé un arrêté de mise péril après la chute de plâtre du plafond dans la salle de restaurant (Mont-Saint-Vincent – Que de galimatias autour de l’auberge du Passe Temps – L’infoRmateur de Bourgogne (linformateurdebourgogne.com).
A 59 ans, il est dans la panade. « Je vais demander le RSA car je n’ai pas de projet, je ne peux plus reprendre une exploitation dans la restauration. La situation est compliquée et la retraite, ce n’est pas avant juillet 2025 ».
Devant cet imbroglio, le restaurateur se sent solitaire, « psychologiquement, c’est dur, je me bats tout seul ».
Un temps pourtant, quand les relations avec la propriétaire étaient bonnes, « je lui avais proposé d’acheter les murs, ma banque me suivait mai elle a refusé. C’était son droit ». Sans doute, en tant que propriétaire, aurait-il réalisé les travaux d’entretien, sans doute l’auberge du Passe Temps continuerait aujourd’hui à régaler les papilles.
« Aucune raison juridique de signer
la mise en péril » (Jean Girardon)
Jean-Michel Raoul contient sa colère et pointe du doigt l’inaction du maire. « Il y a longtemps qu’il est sur mon dos » avance-t-il. « Mais ce n’est pas de ma faute si l’auberge a été mise en liquidation judiciaire. La seule chose qui me préoccupe aujourd’hui, c’est qu’au bourg, il n’y a plus de restaurant, de lieu pour boire un café. Ce n’est pas à la commune de payer la rénovation du plafond. On ne peut pas dire que nous l’avons empêché d’exploiter. Il a voulu sa terrasse, il l’a eue. La licence IV, c’est la commune qui lui a mise gratuitement à disposition. Jean-Michel Raoul n’a pas à mettre la commune dans le coup » explique le maire, Jean Girardon. « C’est une affaire privée, il ne faut pas tout mélanger ».
Il revient sur l’arrêté de mise en péril. « Je n’avais aucune raison juridique de le signer. Si un expert ne reconnaissait pas la mise en péril, alors l’assurance se serait retourné contre la commune ». Et l’inverse ?
Une expertise, justement, le restaurateur aurait souhaité qu’elle se fasse, « il aurait pu vérifier l’exactitude des dégâts » indique-t-il.
A Mont-Sain-Vincent, très ancienne bourgade fortifiée avec ces 320 habitants, on n’aime pas que les querelles de clocher sortent au grand jour. Ici, tout se sait mais rien ne transpire.
Que va-t-il se passer désormais ? Trouver un nouvel exploitant de l’auberge alors que Jean-Michel Raoul s’interroge sur le bienfondé à poursuivre le maire en justice. « Si on attaque la commune, elle va se défendre » lui retourne Jean Girardon.
Le désormais ex-restaurateur n’a peut-être pas dit son dernier mot. « Nous étions deux à plein temps à travailler, tout allait très bien ». Aujourd’hui, Jean-Michel Raoul veut laver son honneur, « j’ai de l’orgueil vis-à-vis de mes enfants et de mes clients ».
Triste histoire, triste fin.
Jean Bernard
« Ici, tout se sait mais rien ne transpire ». très belle formule pour ceux qui se prennent pour des bourgeois, mais c’est une autre affaire! Qui reprendra ce très bon restaurant, qui? Nous verrons et sortirons la loupe, quand on veut tuer son chien vous dîtes bien qu’il a la rage, non! Courage à l’ancien patron qui nous a régalé bien des fois, une pensée pour ses serveuses super chouettes.
GOZ4
J’ai du mal à comprendre l’entêtement de se restaurateur. C’est de l’acharnement à critiquer le maire alors que l’établissement appartient à un propriétaire privé. Il n’y a pas mise en péril pour un peu de plâtre qui s’effrite.
Maintenant si monsieur veut vivre du RSA c’est son choix mais si il veut continuer a travailler dans la restauration ça ne doit pas être un problème vu que beaucoup d’établissements cherchent du personnel qualifié.
un peu de plâtre?vous avez vu?avant de parler on s’informe
Les pompiers ont demandé de fermer!
Oui oui un peu de plâtre, j’ai vu que les pompiers ont fait des trous dans le plafond pour voir l’état des solives qu’ils ont trouvé en parfait état. Ils ont donc demandés de ne plus recevoir de public tant que le plafond ne serait pas réparer. A aucun moment ils ont dit qu’il y avait risque d’effondrement.
A la lecture de vos commentaires et vu qu’à l’intervention des pompiers seuls les personnes concernés et Monsieur le maire étaient présents.
Vous devez être très proche de ma propriétaire.
Mais sous couvert de l’anonymat il est bien facile de salir les gens honnêtes.
tout a fait d accord avec vous pourquoi mettre le maire dans ce probleme vu qu il a un propriétaire privé rien a voir avec la mairie
peut etre que ce monsieur voulait que l on le plaigne . Il y a plein de place ailleur il y a un grand manque de personnel dans la restauration s il veut toucher le rsa qu il ne se plaigne pas vivre du rsa c est pas marrant
Le maire dans l’inaction comme d’habitude cela ne changera donc jamais . Courage a ce restaurateur il peut retrouvé du travail dans le restauration il y a un manque énorme .
Monsieur Girardon politicien parmi tous les politiciens ! Il est pratique d’invoquer « la propriété privée » quand on a pas envie de faire des efforts pour sa commune ! Il était plus actif pour l’ouverture d’une décharge à amiante que ses administrers (ses employeurs) ne voulaient pas. Lol Une commune qui veut sauver un commerce rare dans sa commune, attirer des services ou des artisans met en place des actions. Combien sont-ils ces maires qui font venir avec toute l’aide possible, financière et technique, des personnes pour ouvrir une boulangerie ou un commerce d’alimentation ? Mais pas monsieur Girardon ! Continuez à voter pour lui… il vous le rend bien !