Tous les chemins mènent au Creusot et à Montceau-les-Mines même quand on est originaire de Cagnes-sur-Mer. Flora Sammut n’a pas de vague à l’âme des bords de la Méditerranée, les alizées l’ont poussée dans les bras de Sylvain, un Creusotin et là voilà chez nous où en 2017, elle ouvre sa première épicerie-vrac, « Le poids gourmand », avant de récidiver en septembre 2020 à Montceau-les-Mines au 13 rue Rouget de Lisle.
Ingénieur en environnement, elle a travaillé à Paris puis pour l’Ecosse en télétravail mais n’appréciait pas vraiment la réalité de son quotidien, « alors que j’avais des convictions sur l’environnement très fortes réalité » notamment de l’appétence pour les produits bio et surtout le vrac. « Je faisais beaucoup de kilomètres pour en trouver » précise-t-elle.
Elle décide donc d’ouvrir son épicerie d’abord au Creusot et s’apercevoir que des clients provenaient aussi du Bassin minier. Après une étude de marché, Flora Sammut s’installe rue Rouget de Lisle, aidée en cela par le manger de centre-ville pour trouver le local. L’ouverture est programmée en avril 2020 mais la covid la précède et repousse l’échéance à septembre. Confinement, couvre-feu, le contexte est compliqué ce qui ne l’empêche par de remporter le 3e prix « Initiative au féminin » qui récompense des femmes de Bourgogne – Franche-Comté pour leurs projets. Le poids gourmand a pesé de tout son poids dans la balance.
Vendre en vrac, sans emballages, « nous fournissons des sachets en papier si besoin », permet d’acheter la quantité voulue, pas plus pas moins. « Nous invitons cependant les clients à se munir de contenants, d’une bouteille pour les jus de fruits notamment ».
Autant en 2017, le vrac a le vent en poupe, autant depuis la crise sanitaire, « le confinement a développé le e-commerce » constate Flora Sammut. Pas question de rester les deux poids dans la même sac. Elle décide donc de livrer des fruits et légumes par cagettes de 4, 6 et 8 kg. « Ils proviennent de petits producteurs de l’Ain, l’Isère et la Drôme. C’est du bio ». Les livraisons ont lieu une fois par semaine aux clients. « Nous allons également développer les produits frais locaux, fromages, yaourt, crème qui, eux, sont produits sur le territoire de la CUCM ».
Flora Sammut livre ses idées, aux clients de les suivre, même en vrac.