C’était chez Michelin pendant la campagne avant le premier tour, Sébastien Martin et Lionel Duparay entourent Marie-Claude Jarrot. Le président du Grand Chalon aura besoin de toutes les voix dimanche pour battre le candidat RN.
Jusqu’au bout, Sébastien Martin, candidat de la droite et du centre au second tour de la législative partielle dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire, reste mobilisé.
Il a déjà atteint la moitié de son objectif : figurer parmi les deux premiers au premier tour avant de terminer le travail, dimanche 25 mai, en écartant définitivement le député sortant du Rassemblement National, Arnaud Sanvert.
Le président du Grand Chalon ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuée, même si, selon la logique des chiffres issus du premier tour, il part favori.
« Nous avons l’opportunité de changer de député. Le pays en a besoin, et la 5e circonscription encore davantage », dit-il sagement.
Ce jeudi matin, Sébastien Martin arpentait le terrain : Buxy d’abord, puis Chalon-sur-Saône dans l’après-midi, avec pour point d’orgue en soirée, une réunion publique à la salle Sembat. Il y a puisé un maximum d’énergie, porté par la présence de nombreux soutiens pour qui la victoire ne fait aucun doute. « En politique, il n’est jamais bon de s’appuyer uniquement sur les mathématiques. Ce qui compte, c’est la mobilisation pour le second tour. »
Avec les reports de voix, ceux de Marie-Claude Jarrot (Ensemble/Horizons), Clément Meunier (PS) et même de Fatima Kouriche (NFP/LFI), les battus du premier tour, leur volonté est d’abord de barrer la route à Arnaud Sanvert.
« Mais j’ai montré que je suis capable de travailler avec des personnes qui n’ont pas forcément les mêmes idées que moi. Je ne demande pas à tout le monde d’être d’accord avec moi. Au second tour, ils doivent simplement faire un autre choix », explique Sébastien Martin. « L’idée est de rassembler pour accomplir de grandes choses ».
Au Rassemblement National comme à l’UDR, Jordan Bardella et Éric Ciotti n’ont cessé d’attaquer le candidat de la droite sur sa proximité avec la macronie. Sébastien Martin balaie la critique d’un revers de la main. » Je n’ai rien à répondre à ces deux personnages. Dimanche soir, je serai le député de toute la 5e circonscription, grâce aux personnes qui auront voté Martin et Duparay, pas pour des têtes parisiennes ou venues de la Côte d’Azur. C’est moi qui défendrai les habitants à Paris, et non l’inverse ».
Sébastien Martin incarne la droite et le centre, sans appartenir à aucune famille politique. « Je serai un député libre, qui ne devra rendre de comptes qu’aux habitants de la circonscription ».
Il ne se revendique ni de Bruno Retailleau, le nouveau président des Républicains, ni de Laurent Wauquiez, « Je souhaite que la famille commence la reconstruction d’une droite républicaine forte », conclut-il.
J.B.
