La tristesse est embuée de mélancolie. Ce matin au Magny, il ne neige pas, pas de trace de ces grognards qui un matin du 17 novembre 2018 ont enfilé ce gilet jaune synonyme d’idées voraces qui sommeillaient, insouciantes et insidieuses.
Longtemps, trop longtemps, ils se sont tuent. Ils avaient besoin de carburant, d’un détonateur, d’une mèche lente pour allumer cette constellation de gilets jaunes.
Le Magny a été leur patrie sur ce bout de terre noire, ils l’ont occupé, trituré, malaxé avant de l’abandonner.
L’expiation, le poème de Victor Hugo retrace la déchéance de Napoléon, de cette campagne de Russie, de la déroute de l’armée.
Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine
Le Magny ! Le Magny ! Le Magny ! morne plaine. Le Magny, un plateau funèbre où le clairon a baissé le son et le drapeau est en berne. Paysage désolé sous un ciel noir, ténébreux.
Le mouvement populaire des gilets jaunes a dévoré des hommes, des femmes. Héroïques par instants. Aujourd’hui l’audace s’effrite, lentement, inlassablement.
Ils veulent toujours croire à des lendemains meilleurs, plus justes. La campagne du Magny va cesser et les combattants se relever. Où, comment ?
Jean Bernard
enfin
panpan cucul….
Pourquoi enfin ? Grâce à eux certaine personne ont le droit à une prime plus une prime plus heures sup défiscalisées plus …..vous dites enfin, parce que peut etre ( je dit peut etre ) vous avez plus que avant et que vous avez peur de gagner moins. Mais beaucoup de personnes ne gagnent que le smic et les heures supplémentaires et les primes dans le c..
Je pense que Victor Hugo était plutôt bien en orthographe. Il a donc écrit: « une urne trop pleine »
Au moins un lecteur.