« Le dernier homme debout » – Carole Gobin, deuxième femme encore debout

 

La victoire de Jean Blancheteau de l’épreuve « Le dernier homme debout » à Château-Chinon le week-end dernier, a éclipsé la performance des autres participants et notamment des femmes.

Chez les féminines justement _ elles étaient une trentaine au départ _ , Carole Gobin la Montcellienne de Saint-Vallier s’est distinguée en prenant la deuxième place du classement féminin.

Sur le même principe que les hommes, ces dames devaient effectuer la boucle de 7.1 km en moins d’une heure pendant 24 heures.

« Je m’étais fixé un objectif de 12 tours, en fait, j’ai validé 14 tours soit pas loin d’une centaine de kilomètres » précise-t-elle sachant que la première femme a fait 15 tours. « Mais j’étais au bout, très fatiguée. Heureusement deux Montcelliens m’ont aidée dans la dernière boucle » ajoute-t-elle.

Les longues distances, Carole Gobin adore ça. Aussi avait-elle participé à la SaintéLyon  _ 78 km _ où elle a pris la 1189e place (72e fille sur 591) en 10h04.

Dans le Morvan, les conditions furent difficiles avec le froid, la neige et la glace sur le parcours. « J’appréhendais un peu et j’avais surtout peur de chuter ». Dans ses affaires, elle disposait de crampons à mettre sous la semelle, comme Jean Blancheteau dans son dernier tour, « mais je n’ai pas osé m’en servir » admet-elle.

A 43 ans, l’assistante commerciale dans un hypermarché montcellien, a de la ressource sous les pieds. « Depuis plus d’un an, elle s’élance sur des longues distances. En mars prochain, Carole sera au départ des 72 km du Ventoux (le Mont Pelé) et espère être au rendez-vous de l’ultra trail du 01 sur 170 km. « Je réfléchis encore mais j’aimerais aller chercher un grosse distance ».

 

Courir, courir longtemps souvent au milieu de superbes paysages, « c’est avant tout une aventure personnelle, un dépassement de soi. Ce qui est cool, c’est de partager ma passion avec Rémy, mon compagnon ». Au « Dernier homme débout », Rémy a mis le clignotant après douze tours. « Il en avait marre de tourner en rond » sourit Carole la deuxième femme encore debout.

 

Jean Bernard

 

 

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