Au quartier du Tennis au Creusot, ce matin, le vent souffle fort. Les portes des bureaux de l’OPAC sont fermés dans l’immeuble où le 19 février dernier, une adolescente de 14 ans a été blessée par balle devant le bâtiment. « Avant quand la gendarmerie et la police étaient là, la quartier était tranquille » commente un automobiliste qui souhaitait se rendre à l’OPAC.
Suite à cette fusillade, David Marti, le maire du Creusot a demandé des renforts au préfet. Des CRS sont arrivés le soir même. « Ils ont été présents deux nuits, j’avais demandé jusqu’à dimanche » précise le maire.
Samedi 2 mars, nouveau règlement de compte entre bandes rivales qui contrôlent le marché de la drogue. Cette fois-ci, un homme de 19 ans prend plusieurs balles dans la poitrine, un second est grièvement blessé.
Marti : « Les policiers n’en peuvent plus »
« Quand des événements se déroulent sur Le Creusot, Chalon, Montceau, Mâcon, les forces de police sont redéployées sur le département mais aujourd’hui, elle ne sont pas suffisantes ». Et David Marti de rappeler que sa commune n’a plus de commissaire depuis des années. « La police de proximité a été supprimée, les tribunaux aussi ».
Moyens en hommes insuffisants et « des policiers qui n’en peuvent plus. Ils travaillent 24h/24, on les rappelle sur leurs congés, ils faut les aider » indique-t-il aussi. « Nous demandons une police présente dans les quartiers. L’ordre publique, c’est la police nationale. Si l’Etat ne prend pas conscience de la réalité, ça va continuer ».
Hier (dimanche), cinquante gendarmes mobiles ont débarqué. Ils sont présents de 19h à 1h du matin à l’intersection du Creusot et Torcy, entre la quartier du Tennis et Torcy, non loin des deux tours qui doivent être démolies. « Ils ne patrouillent pas mais ils se montrent et sont prêts à intervenir si besoin ».
Une population traumatisée
Le Creusot, une ville paisible, un théâtre avec un scène ouverte qui assurément plaît aux dealers. « Ils trouvent ici une situation apaisée, ils agissent avec un confort qu’ils n’ont pas ailleurs » estime David Marti. « Ce qui s’est passé ne concerne qu’un ou deux secteurs, c’est très localisé ».
Le quartier du Tennis est géographiquement très intéressant, « on peut y faire son commerce de drogue plus tranquillement » avance encore le maire du Creusot. « Et pourtant, le Tennis est un beau quartier intégré à la ville, il n’est pas abandonné ».
David Marti et Roland Fuchet, le maire de Torcy, sont sur la même longueur d’onde. « Notre réconfort, c’est de travailler ensemble sur le fond, sur la partie sociale » rappelle Roland Fuchet. A Torcy, depuis samedi soir, « la population est traumatisée, alors notre rôle est de la rassurer » indique-t-il.
Les deux maires seront-ils entendus par l’Etat ? D’où l’organisation du rassemblement populaire le samedi 9 mars.
Jean Bernard
entres les règlements de comptes . les cambriolages . la police a du boulot mais non ils viennent au magny le samedi pour dégager des gilets jaunes pacifiques sous les ordres du sous préfet
pour revolution 71 vous racontez n’importe quoi , ceux qui font dégager les individus qui bloquent les personnes qui circulent sur la RCEA sont les gendarmes mobiles (merci a eux) et ceux qui enquètent sur les cambriolages ne sont pas les mèmes alors quand on connait pas ????????
Que voyez-vous inscrit sur les vêtements des forces de l’ordre ici : https://linformateurdebourgogne.com/acte-xvi-les-gj-de-retour-au-magny-les-forces-de-lordre-aussi/ ?
Moi, je ne lis pas « GENDARMERIE », je lis « POLICE » !
Alors quand on ne connaît pas…
Tu es sûr Loulou? parce que quand on connaît pas….
Bernard
Justement en connaissant très bien les lieux, et quand on voit des traficants se faire contrôler par la police et repartir, sachant que ils n’ont ni permis ni assurance, on se pose des questions.
Et oui, je connais très bien le milieu et les gens qui le fréquente. Je suis copain avec tout le monde je vois j’entends et surtout je me protège.
Alors cherchez bien et vous trouverez que les plus gros traficans de la zone sont là depuis longtemps et il font partie de la jet set.