Konecranes – Alain Segaud, les mots pour le dire

Il y a passé vingt ans de sa vie, à l’époque chez PPM. Ce mardi, comme d’autres, il est venu soutenir ceux qui aujourd’hui vont peut-être perdre leur emploi chez désormais Konecranes. A sa façon, avec ses mots, il dit ce qu’il a sur le coeur.

P.P.M ce lieu que je connais tant,

Pour y avoir été pendant plus de vingt ans

P.P.M, un sigle , trois lettres

Qui sans tarder se firent connaitre.

 

Et bientôt, de nombreuses et belles machines

Furent produites, dans la nouvelle usine

Des premières draglines, aux autoportées

Combien d’engins furent ici inventés ?

 

Mais hélas, l’heure de gloire passée

L’on vit moult repreneurs aux portes s’amasser

Tous intéressés par l’imposant savoir faire

Qui permit de produire le célèbre Stacker

 

Ils firent peu de cas de l’important personnel

Et commencèrent sans vergogne leur coupe au scalpel

Allant même, oh infâme punition

De notre chère Usine, en changer le nom

 

S’ensuivirent les prétendus plan de sauvetage

Dont les salariés subiront les dommages.

L’effectif, perdant à leurs yeux toute valeur,

Fut sacrifié, apportant son lot de malheur.

Aujourd’hui, après tant de sacrifices,

Vous voilà désormais au bord du précipice.

 

Nous sommes ici avec vous pour maintenir l’emploi

Refusant du profit, d’en subir la loi !

2 commentaires :

  1. Bravo Alain !!! Un beau poème !!
    Je me permet d’en partager un en commentaire 😉

    C’est la mort du travail, la mort de l’ouvrier
    Que l’on sonne comme un instantané
    On est pas des larbins que l’on prends
    Et que l’on jette au vent
    Nous sommes des humains
    Et nous refusons ce destin

    Protégeons notre usine, protégeons notre travail
    Ils veulent nous abattre comme du bétail
    Mais nous sommes déterminés
    A résister !!!

    Il ne détruiront pas nos vies et nos familles
    Comme on pu le faire tant d’autres patrons
    Nous protégerons notre patrimoine, notre industrie
    Avec Force, Courage et Raison !!!

    Elle est symbole de ma région mon usine
    Comme l’on été autrefois les mines
    Alors en la mémoire de nos ancêtres
    Qui se sont battus pour que jamais ne s’arrête
    Ce cœur ouvrier qui crie à l’unisson
    Protégeons nos emplois camarades, faisons l’union !!!

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