Lundi 8 mars 2021, Sandra Deléglise est l’invitée de l’émission « Ensemble, c’est mieux » sur France 3 Bourgogne – Franche-Comté dans le cadre de la journée des droits de la femme.
Lundi 8 mars 2021 n’est pas un jour ordinaire, il célèbre les droits de la femme. Un événement qui ne date pas d’aujourd’hui. En 2010, le monde a fêté le centenaire des droits de la femme. A chaque année, un thème, « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous » en 2014, « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes » en 2016, « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes» en 2018…
En France, il faudra néanmoins attendre 1982 pour que les femmes puissent jouir d’une journée qui leur soit consacrée.
Aujourd’hui, le meilleur moyen de mettre à profit cette journée du 8 mars, est de leur donner la parole. De la femme, ce sont encore elles qui en parlent le mieux.
Ce sera le cas de Sandra Deléglise qui lundi 8 mars 2021, va inonder le petit écran de France 3 Bourgogne – Franche-Comté. Elle est invitée à participer à l’émission « Ensemble, c’est mieux », un magazine d’infos services de 45 minutes diffusé à partir de 10h45, du lundi au vendredi.
« J’ai été contactée pour que j’évoque mon activité de femme d’entreprise, « Les lunettes de Sandra », mais aussi des Supers Nanas et du salon que nous avons créé en 2019 à Montceau-les-Mines » annonce Sandra Deléglise. « J’ai prévenu mes copines que j’allais les représenter sur France 3 ».
Des femmes libres, autonomes et indépendantes
Sandra comme les autres, a osé. « Ce salon des Supers Nanas souligne la solidarité féminine. Avec Fanny, Magali, Florence, Carole et moi, nous nous sommes regroupées pour nous faire connaître, nous manquions de visibilité » rappelle-t-elle. Elles ont toutes avec d’autres qui ont rejoint le groupe, démontré leur capacité à entreprendre. « Nous sommes libres, autonomes et indépendantes ». Besoin de personne.
Reste que l’égalité des sexes est encore loin d’être atteinte. « Nous avons du mérite car nous sommes polyvalentes. Nous gérons nos entreprises, la maison, les enfants. Nous menons tout de front », ne manque pas de rappeler Sandra Deléglise. « Quant aux salaires, il existe encore trop de disparité pour le même travail. Je ne veux pas être trop féministe mais la vérité est là ».
Sans être trop sévère avec la gente masculine, elle s’interroge toujours sur la perception de la femme au sein des entreprises, « aujourd’hui, lui fait-on autant confiance qu’à un homme ?
Dans son activité de conseil et vente de lunettes à domicile, Sandra Deléglise a trouvé son équilibre. « Elle correspond à mon tempérament ». Elle cherche toujours à faire prospérer son affaire, à se différencier de la concurrence comme travailler avec des créateurs français. « J’ai remarqué, surtout en cette période de covid, combien les gens sont sensibles à la fabrication française ».
Alors, elle ne ménage pas ses efforts. « Comme si je devais faire plus qu’un homme pour qu’on me prenne au sérieux », dit-elle avec amertume. Mais très vite, elle retrouve le sourire car son métier et son entreprise lui procurent plaisir et plénitude.
Sandra, cheffe d’entreprise, une femme au féminin à suivre le 8 mars sur France 3.
Jean Bernard
Cette année, le salon des Supers Nanas n’aura pas lieu à cause de la pandémie.
N’oublions pas ces femmes qui sont également sur tous les fronts , toutes celles qui ont un boulot (ou pas)… , une maison à tenir, les enfants à dorloter , qui font la cuisine, le ménage,les courses, les devoirs, etc… etc…