membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
4 février : journée nationale d’actions.
Michelin, Sanofi, Thalès, Air France KLM, Les Fonderies du Poitou, Derichebourg Aeronautics, Mecafi, Jacob Delafon, Auchan, Comatelec, Sodexo… La litanie pourrait continuer encore, et elle fait froid dans le dos. Ces derniers mois, les annonces de si mal nommés « plans de sauvegarde de l’emploi » se sont succédé, trop souvent assorties d’une tentative de nous faire croire que ces suppressions d’emplois massives sont une conséquence de la pandémie de la Covid-19.
La maladie et la faim font des ravages dans nos villes et nos quartiers populaires où la surmortalité due à la Covid-19 est la plus forte. Les ressources des familles baissent, 7 millions de personnes sont privées d’emploi ou d’emploi stable ! Les associations voient une explosion du nombre de leurs bénéficiaires. Cette situation est le résultat des choix politiques capitalistes d’Emmanuel Macron et du gouvernement. C’est une honte pour notre pays, la France, si riche… Alors que des entreprises rentables comme Michelin ou Cargill licencient à tour de bras, le gouvernement ne prend pas de mesures pour empêcher cela. Des milliers d’ouvriers et d’ouvrières se retrouvent au chômage par l’inaction d’Emmanuel Macron et de sa complaisance face au grand patronat.
Le chômage et la précarité ne sont pas une fatalité ! Nous proposons d’engager une révolution sociale et écologique de la production en partant de l’emploi pour répondre aux défis de notre temps en imposant deux exigences : 1) Mettre l’argent de l’État, des banques, des entreprises au service de l’emploi et des services publics. Il faut baisser le coût du capital (dividendes, intérêts bancaires) pas celui du travail ! 2) Créer un nouveau système garantissant une sécurité d’emploi et de formation. Plus que jamais la crise sanitaire et économique nécessite de permettre à chacune et chacun de conjuguer liberté par une mobilité choisie et sécurité accrue de ses revenus et de ses droits.
Face à cette situation, ne nous résignons pas ! Manifestons et réclamons : Interdire les licenciements des grands groupes bénéficiant de fonds publics et instaurer un droit de contre-proposition des salarié·e·s et des habitant·e·s permettant de mobiliser l’argent des banques. Objectif zéro jeune rentrant sur le marché de l’emploi au chômage ou sans formation correctement rémunérée. Augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, un revenu minimum décent pour les 18-25 ans et l’application stricte de l’égalité professionnelle femmes-hommes et la fin du racisme et de toutes les discriminations. Un plan d’embauche et de formation dans la santé et l’éducation nationale et l’annulation des fermetures de lits, d’hôpitaux, de classes et de postes. Le remplacement de Pôle emploi par la mise en place d’un service public de l’emploi et de la formation, doté d’une mission de sécurisation et de formation. Un fonds de sécurisation de l’emploi, de la formation et pour la transition écologique, géré démocratiquement, pour agir sur les décisions des grandes entreprises et des banques et faire contribuer le capital et les profits.
Toutes et tous ensemble devant l’usine Michelin à Blanzy le
Jeudi 4 février à 10h
Michelin, Sanofi, Thalès, Air France….
N’en avez vous pas oublié une, de faillite ?
Votre parti représentait l’unique espoir des travailleurs les plus exploités.
Qu’en avez vous fait, à part, peut être, un refouloir vers le RN-FN ?
Que d’illusions perdues et devenues frustrations.
Vous osez parler de gestion démocratique, vous qui pratiquiez le « centralisme démocratique » dans vos instances ?
Des mini Kim Jong avant l’heure, placés pour bloquer ceux qui étaient capables de faire évoluer le système.
Les conditions de vie ont changées, vous n’êtes guère crédibles mais peut être maintenez vous une présence maximale dans l’espoir d’un Grand Soir quand la France sera déstructurée ?…
Et bien entendu on se rassemble aux portes d’une entreprise privée…après avoir matraqué les boites d’état..on essaie de matraquer le privé