Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
Le 27 janvier, l’heure est à la mobilisation
de toutes et tous !
Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie
comme de l’alimentation et, finalement, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.
Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications, dans le privé comme dans le public.
Si, dans certains secteurs et entreprises, des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !
Sans augmentation du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avancée pour les salarié·es dont les mínima de branche sont actuellement en dessous du salaire de base minimum.
Les organisations précitées contestent, dans le même temps, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salarié·es dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.
Les retraité·es, très massivement mobilisé·es, attendent toujours une réponse pour une augmentation immédiate de leurs pensions, retraites de base et retraites complémentaires, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation.
La jeunesse, confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté, accentuées par la crise sanitaire, économique et sociale, doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, et de l’assurance chômage décidées par le gouvernement.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi. Elles soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et les conditions de travail.
Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et la manifestation, pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité·es.
Appel à se rassembler et manifester le jeudi 27 janvier 2022
14H30 Esplanade de la Mairie à Montceau les Mines
Mme JARROT avait dit l’emploi ce sera mon cheval de bataille….résultat : encore moins d’emplois qu’avec ses prédécesseurs
Il suffit d’appeler les agences d’interim et de regarder pôle emploi, Montceau est sinistré il ne reste plus grand chose !
Il est toujours très facile de déclarer certaines choses sans vrai chiffres :
-le taux de chômage en France était de 9.3% au second trimestre de 2017 ; il est actuellement de 8,1% mais la France peut faire mieux car plus de 800 000 offres d’emplois sont non pourvues
-le taux de d’emploi des :
*15-24 est de 32,8% au 3ème trimestre 2021 pour 28,9% au second trimestre de 2017
*25-49 ans est de 82% au 3ème trimestre 2021 pour 80,9% au second trimestre de 2017
*50-64 ans est de 65,4% au 3ème trimestre 2021 pour 62,4% au second trimestre de 2017
Soit une progression dans 3 les taux d’emplois
Les grandes phrases sans réelles vérités essayent de faire croire que les avancées sociales ne sont que le fait des syndicats mais la réalité est bien différente.
Exact, ces chiffres sont tout à fait exacts :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5871518
MAIS il faut toujours nuancer, affiner, préciser pour avoir une photo bien plus nette des situations :
on y lit aussi que le taux de CDI est de 50,2% (et stable) donc 49,8% de CDD et Intérim qui sont des emplois limités dans le temps par définition, donc précaires.
Le sous-emploi diminue aussi, force est de le reconnaître, mais demeure à 5% environ
Et il y a les causes : il me semble que nous sommes toujours sous la perfusion du « Quoi qu’il en coûte » : https://major.com/media/5331-veritable-cout-quoi-quil-en-coute/ , dès lors les comparaisons deviennent impossibles dans cette période tout à fait exceptionnelle. En revanche, ce qui est sûr est le niveau d’endettement qui posera à terme un grand et vaste problème, car cause possible d’un futur krach boursier dont l’Histoire ne connait que trop bien les suites tragiques : https://fr.statista.com/infographie/22367/dette-des-entreprises-en-pourcentage-du-pib/
https://www.economie.gouv.fr/cedef/dette-publique
Ici approfondit les différentes causes des emplois non pourvus et démontre la complexité de leur chiffrage exact : https://resources.grouperandstad.fr/decryptages/metiers-non-pourvus-qui-dit-quoi/
Ici avons nous les niveaux salariaux et niveaux de vie qui peuvent aussi expliquer bien des problématiques : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4238431?sommaire=4238781
Je vous souhaite de bonnes lectures……