Interpellation d’une infirmière par la police, la CGT dénonce la violence

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

SOUTIEN À FARIDA !

Mardi soir, Farida une infirmière Val-de-Marnaise de 50 ans, travaillant à l’AP HP depuis 17 ans, mère de deux enfants a été
interpellée avec une violence inouïe, plaquée et maintenue au sol au point d’avoir une côte cassée, saignant au visage, saisie
par les cheveux comme la pire des criminelles.

Farida a de suite reconnu avoir été envahie par la colère à la fin de la manifestation du fait des charges policières, des gaz lacrymos à profusion et des provocations multiples des forces de l’ordre.

Le contexte ne saurait être éludé : après deux mois de lutte contre le covid où les nuits ont été très courtes cette infirmière dévouée en gériatrie qui se n’est pas arrêtée même quand elle a été atteinte du virus est harassée professionnellement,
physiquement et psychiquement.
Comme nombre de ses collègues elle ne supporte plus les violences policières des manifestations, les intimidations et le mépris total de ce gouvernement envers les personnels de la santé et de l’action sociale.
Nous la comprenons aisément et nous partageons cette révolte et ce ressentiment général !

Rapidement, l’Union Régionale CGT Île-de-France et l’Union Départementale CGT du Val-de-Marne ont exigé la libération immédiate de Farida sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle.
Soit le gouvernement joue l’apaisement soit il joue l’exacerbation des conflits. La violence sociale est dans le camp du gouvernement et du patronat. Nous ne nous laisserons pas faire on scandé les manifestant-e-s venus soutenir Farida à la porte
du commissariat.
Farida est convoquée devant le tribunal correctionnel le 25 septembre, a annoncé le parquet de Paris. Elle sera jugée pour « outrages » et « violences sans interruption totale de travail (ITT) » sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Farida travaille à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) elle a reconnu les faits au cours de sa garde à vue et affirmé avoir craqué par épuisement et colère contre l’État. Selon l’AFP, lors de son audition, Farida a raconté la dureté de son métier, les journées de travail de 10 heures à 14 heures au plus fort de l’épidémie de Covid-19, le décès de 20 patients durant cette période, sa présence auprès d’eux, sa fatigue et une sérologie positive au virus.
L’image de cette interpellation violente restera dans les esprits des « héros en blouse blanche »…

11 commentaires :

  1. madame Mellaz n’est ni victime ni une héroine. ce qu’elle a fait, elle ne l’a pas assumé voire elle a menti . lisez les commentaires de sa fille sur twitter.
    avec la video, tous ses arguments de défense sont tombés. ses heures de travail: qu’elle les prouvent
    elle salit l’image des soignants. comment pourra t on confier des soins à une personne insubordonnée
    qu’on tourne la page et qu’on aide les vrais soignants
    même monsieur Pelloux a très vite pris ses distances

  2. Encore vous ! Vous devriez avoir honte ! Vous manipulée les faits tout comme vos camarades du KGB le faisaient.
    Vous montrez Farida ( encore) à terre interpellée par les forces de l’ordre mais pourquoi ne pas le montrer lorsqu’ elle jette des projectiles sur ces mêmes forces de l’ordre en leurs faisant des gestes obscènes ?
    Comme toujours vous manipulée les faits.
    Vous cherchez à glaner les voix d’une communauté en falcifiant de la réalité.
    Vous êtes des manipulateurs tout comme votre représentant aux ections est un menteur.
    Par cette indignation vous triturer les esprits mais les Montceliennes et les Montceliens ne sont pas des moutons et votre stratagème à l’indignation ne fonctionnera pas.

  3. après avoir vu les images vidéos en entier , il est vrai que quand l’ont jette des pierres et puis faire des doigts d’honneur devant les policiers n n’est pas une manière de manifester pacifique , mais plutôt à dénaturer les revendications légitimes des autres!
    reste à assumer ses provocations gratuites!

  4. Une infirmière d’une cinquantaine d’ années, mère de famille qui jette des pierres et provoque les forces de l’ordre avec des gestes d’adolescente attardée….Quel bel exemple pour la population qui soutient les blouses blanches !!!

  5. Encore la CGT qui vient mettre de l’huile sur le feu .
    Non vous ne détenez pas la science infuse , Je ne parlerais que du fond de votre papier .De quelles violences policières vous parlez ; il n’y pas de violences policières mais une réponse à tous les fauteurs de troubles qui viennent gangrener les revendications des manifestants . Alors si vous êtes si influent , mettez en place votre service d’ordre pour les manifestations que vous mettez en place ; et après vous pourrez parler.
    Que les soignants veulent se faire entendre ; on peut le comprendre mais alors si ceux-ci veulent vraiment obtenir des réponses qu’ils se tournent vers le Ségur comme l’on fait les Français avec le Grand débat.

  6. Moi cela ne va pas m’arriver d’être jeté à terre, d’avoir le nez qui saigne et une côte de cassée car je ne jette pas de cailloux sur la police, je ne trafique pas, je n’agresse pas, je ne détruit pas. C’est assez hallucinant de voir le nombre de personne venir pleurnicher de la justice alors qu’elles n’en respectent pas l’essence même. Pour une fois on entend pas le mot racisme pour donner un autre sens à la réalité, mais ça devrait venir, ce mot est devenu tellement pratique il exonère de tout…

  7. Quelle bouffée de plaisir à lire ces commentaires. Car quoi, qui fait le malin tombe dans le ravin ! Lorsque j’ai vu les images et entendu cette dame dire « violences policières  » j’ai pensé aussitôt la CGT va commenter !!!
    Quand on cherche la castagne on la trouve. Facile après de se plaindre.

  8. Comme l’a dit sa fille, Farida est d’abord « une infirmière qui a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. Elle a eu le Covid. Aujourd’hui, elle manifestait pour qu’on revalorise son salaire, qu’on reconnaisse son travail. » Devant la fin de non-recevoir de Macron, devant son mépris pour les soignants, oubliés aussitôt la crise sanitaire passée, il y a de quoi laisser déborder sa colère.
    Une colère partagée par des millions de travailleurs et qu’il faut exprimer ensemble, toutes corporations rassemblées contre les vrais responsables : le patronat et le gouvernement

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