L’implantation par la société Jimmy Energy de bâtiments sur Coriolis pour concevoir des mini réacteurs nucléaires est soumise à l’avis de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire). En attendant une réponse, la société va fractionner l’achat des trois parcelles que détient la CUCM.
Par délibération en date du 15 février 2024, le conseil de communauté a décidé de vendre à la société JIMMY ENERGY le tènement foncier sollicité, au prix de vente de 42,00 € TTC/m², pour un montant global approximatif de vente de 5 250 000,00 € TTC.
Depuis, la société JIMMY ENERGY, a demandé à pouvoir acheter le terrain en 3 parcelles distinctes, avec trois promesses de vente dissociées correspondant aux constructions envisagées : une pour l’atelier général (parcelle n°1), une autre pour l’atelier combustible (parcelle n°2) et une troisième pour l’usine (parcelle n°3).
Jimmy souhaite par ce biais renforcer l’indépendance juridique de chacun de ses trois projets afin d’en faciliter l’instruction administrative et le financement. En effet, le ou les prêteurs débloquent les fonds pour acheter le terrain et pour la construction du bâtiment lorsque la ou les autorisations qui permettent le projet sont accordées. Or l’instruction de chacun des projets se fera selon des calendriers différents ; de quelques mois pour l’atelier général, à 4 ou 5 ans pour l’usine.
Le calendrier envisagé est le suivant :
JIMMY ENERGY réaffirme sa volonté d’acheter l’ensemble du tènement, avec un ordre d’exécution des promesses de vente (parcelle 1, puis 2, puis 3) conforme au déroulé de ses projets.
Les promesses seront, par contre, signées simultanément.
JIMMY a déjà déposé une demande d’autorisation de création (DAC) d’installation nucléaire de base (INB) pour l’installation sur la parcelle n°2 le 27 mars 2024 et un pré-dossier pour la parcelle n°3 le 4 février 2024. Le dépôt du dossier de demande de DAC pour la parcelle n°3 est prévu pour décembre 2024.
Ainsi, les acquisitions seront les suivantes :
– 1ère acquisition correspondant à l’atelier général, d’une superficie approximative de 6 ha, à prendre sur les parcelles cadastrées section AO n°19, 20 et 84 pour partie (déduction faite de l’emprise de la voirie en cours d’achèvement de travaux), au prix de vente de 42,00 € TTC le mètre carré, pour un montant global approximatif de vente de 2 520 000,00 € TTC, d’ici fin
2024 ;
– 2ème acquisition correspondant à l’atelier combustible, d’une superficie approximative de 2,5 ha, à prendre sur la parcelle cadastrée section AO n°84 pour partie, au prix de vente de 42,00 € TTC le mètre carré, pour un montant global approximatif de vente de 1 050 000,00 € TTC, d’ici fin 2025 ;
– 3ème acquisition correspondant à l’usine, d’une superficie approximative de 4 ha, à prendre sur la parcelle cadastrée section AO n°84 pour partie, au prix de vente de 42,00 € TTC le mètre carré, pour un montant global approximatif de vente de 1 680 000,00 € TTC, d’ici fin 2027.
Pour rappel, l’implantation de JIMMY ENERGY mobilisera 60 personnes à l’ouverture en 2025 et sera susceptible de générer jusqu’à 285 emplois à l’horizon 2028.
Au sujet de la demande de DAC (demande d’autorisation de création) pour créer une installation nucléaire de base sur deux bâtiments (parcelles 2 et 3) dans le projet Jimmy Energy, a fait réagir Charles Landre, conseiller communautaire de l’opposition. « Et si l’instruction du dossier par l’Autorité de sûreté nucléaire s’évérait négative, existe-t-il une clause pour récupérer les terrains ? »
David Marti, président de la CUCM lui répondait : « L’ASN évalue le projet, il donnera un avis très prochainement. Dans le compromis, il existe une clause par défaut. Si le projet ne se fait pas fait, alors la CUCM récupère les terrains ».
il faut etre prudent avec Jimmy car c’est pas gagné car ils sont 11 a avoir un projet et l’Etat va choisir un seul projet qui ne pourait pas etre Jimmy ,car ce projet doit utiliser du combustible comme les grosses centrales et ce que l’on veux c’est du combustible recyclé (on en a beaucoup , donc pas cher )avec l’indépendance énergétique et la stucture’est plus sécurisée donc ,l’annonce des projets de 3000 emplois ça risque d’etre un rève déja JIMMY et le joaillier çà fait meme pas 800 emplois(mieux que rien) et quand ?