Hôpital – Urgences… mais ils attendent quoi ?

Communiqué du CODEF.

UN MONDE A DEUX VITESSES

En Bourgogne, 20 services d’urgence sur 32 sont en grève. Celui du CH de Montceau participe à ce mouvement depuis le début de la contestation.

Les personnels des Urgences en grève continuent de réclamer les moyens nécessaires pour améliorer au plus tôt et de façon pérenne la sécurité et la rapidité de la prise en charge des patients qui s’adressent à eux.

De son côté, le ministère fait seulement état « de mesures nouvelles pour la rentrée ». Leur perception respective de l’Urgence est radicalement différente. Chez les soignants, qui risquent d’être inquiétés en cas de décès, elle découle de considérations sanitaires et constitue un problème immédiat et quotidien.

Pour la Ministre, la direction de l’offre de soins, les directeurs d’ARS, qui ne risquent pas d’être personnellement mis en cause, elle correspond à des préoccupations financières dont l’échéance est annuelle.
Entre les deux, les directeurs d’hôpitaux composent avec les directives des uns et les attentes des autres en fonction du contexte local et de leurs sensibilités personnelles.

Les usagers ont compris ! Ce n’est pas parce que les personnels des Urgences sont en grève qu’ils attendent, c’est parce qu’ils
attendent que les personnels des Urgences sont en grève.

Ils attendent que les services d’Urgences :
– soient confirmés dans leurs missions actuelles,
– soient dotés des moyens en matériel et en personnel leur permettant de les assurer pleinement, de jour comme de nuit, de façon uniforme pour l’ensemble de la population nationale.

Le 29 Août 2019

3 commentaires :

  1. Il serait temps que de décisions soient prises
    La santé n’est pas une rentabilité et ne dépends pas de Bercy

  2. Si les hôpitaux étaient des banques, la situation aurait été très rapidement réglée, comme lors de la crise financière de 2008.

  3. Rien que le fait d’être obligé d’effectuer de telles démarches pour défendre un hôpital est insupportable.
    Comment le genre humain a t’il pu en arriver là ?
    Nous sommes contraints, ( nous les citoyens ) de nous faire entendre car nous demandons simplement un accès à des soins dignes de ce nom.
    Pourtant nous sommes en 2019.
    Incroyable !!!!!

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