La CUCM ne veut pas mettrer de l’argent public dans le privé, notamment dans la voirie de l’enceinte du centre hospitalier de Montceau. Situation agitée entre Philibert et Jarrot. Explications.
La semaine dernière s’est tenu un conseil de surveillance de l’hôpital de Montceau. D’après nos informations, la séance a été un peu houleuse. Il est vrai que les dernières actualités, le départ prématuré du directeur délégué le 15 mars, la montée en puissance de l’Hôtel Dieu au Creusot, une rencontre des quatre maires du Bassin minier et du président du Codef avec le directeur de l’ARS sans vraiment d’intérêt, on peu imaginer que les échanges ne furent en rien anesthésiants.
Arrive dans les question diverses, un sujet pas vraiment majeur mais intéressant à traiter néanmoins. Il s’agit de la voirie dans l’enceinte de l’hôpital Jean Bouveri. Hormis la voie qui va de la salle de recueillement au canal du Centre, tracé désormais sous l’emprise de la communauté urbaine Creusot-Montceau (portion de route empruntée notamment par les bus de MonRézo) et qui ne présente pas de dégradation dans la chaussée, en revanche, ces « rues » qui desservent l’ensemble des bâtiments du centre hospitalier, sont dans un état déplorable.
Hôpital public mais voirie privée
Qui, justement, pourrait financer la remise en état de ce réseau considéré comme privé ? Madame Jarrot, présidente du conseil de surveillance a demandé à Alain Philibert, vice-président de la CUCM chargé précisément du secteur routier, s’il pouvait intervenir auprès de David Marti, président de la communauté. « Avez-vous fait remonter le dossier ? Le président peut-il nous aider » a demandé Marie-Claude Jarrot, à Alain,Philibert, le maire de Saint-Vallier.
La réponse du vice-président a été sans équivoque, « pas question de mettre de l’argent public dans du privé ». Interrogé, Alain Philibert confirme. « Nous n’avons pas le droit ».
C’est pourtant un hôpital public, lui dit-on au téléphone.
« Hôpital public certes mais les voies dans l’enceinte sont privées. Alors la solution serait de les intégrer dans le réseau communautaire et, pour l’instant, nous devons nous occuper de toutes les voies, c’est-à-dire 1215 km » explique le vice-président et membre du conseil de surveillance de l’hôpital.
Dans le même temps, la ville du Creusot va aider à hauteur de 1.5 M € l’Hôtel Dieu (établissement privé) dans l’achat d’un robot chirurgical.
« Notre hôpital », « votre hôpital », la différence est de taille
Jean-Claude Lagrange, maire de Sanvignes, membre aussi du conseil de surveillance, en tant que président du syndicat du Vernois (qui regroupe les communes de Blanzy, Montceau, Sanvignes et Saint-Vallier) est prêt à verser 50 000 € pour améliorer la voirie. Vue l’ampleur de la tâche, 50 000 € ne représente qu’une goutte de goudron… Juste boucher les trous et encore ! Mais c’est mieux que rien. « A condition que d’autres participent au tour de table » s’empresse d’ajouter Jean-Claude Lagrange (absent du conseil de surveillance, retenu par d’autres obligations).
Voilà donc des années que l’hôpital, certes en proie à d’autres difficultés, à laisser la situation de la voirie se dégrader.
Autant dire que la réponse d’Alain Philibert n’a été appréciée par Marie-Claude Jarrot. « Mais c’est notre hôpital » lui aurait-elle lancé. « C’est votre hôpital et pas notre hôpital » lui a-t-il répondu.
Alain Philibert confirme encore. « Quand c’est bien, c’est l’hôpital de Montceau. Quand ça va moins bien, c’est l’hôpital de Saint-Vallier ».
« Dommage de pas trouver une solution avec la communauté urbaine » précise simplement Marie-Claude Jarrot qui n’a pas souhaité réagir davantage.
Jean Bernard
Je propose qu’on mette les maires tout à tour couchés dans une ambulance avec des douleurs multiples et qu’on leur fasse faire un petit tour… peut être changeraient ils d’avis…
L’ARS est trop éloigné pour traiter cet entretien courant . C’est comme les collèges gérés par l’état avant la loi de décentralisation qui sont passés ensuite aux départements : le travail était alors réalisé. La proposition du maire de sanvignes est une solution de terrain efficace.
Lamentable …….Route privée utilisée par tous, pas spécialement par les familles de patients. De plus c’est une des images de marque de l’hôpital. Les malades et blessés
véhiculés par les pompiers doivent serrer des dents
De toute façon, à saint vallier, toutes les routes sont pourries
« Pas question de mettre de l’argent public dans le privée »…. Chiche ? Dans cette logique, appliquons cela aux écoles aussi ! Plus d’aides pour les écoles privées… perso, je signe !
Si « l’image de marque de l’hôpital » se limitait à l’état des routes d’accès…. Ne vous trompez pas de combat messieurs les commentateurs ! Le problème est d’ordre politique : soit l’Etat et ses représentants donnent à l’hôpital Jean Bouveri les moyens matériels et humains de soigner les patients, soit ils prennent la responsabilité de fermer cet hôpital. Les malades du bassin minier se dirigeront sur Chalon, Lyon, Dijon…. Les visites des amis se feront plus rares, vous errerez au milieu de couloirs de 300 mètres, mais vous serez assurés d’une prise en charge chirurgicale digne encore du service public. Force est de constater encore une fois, que le rat des villes gagne la partie sur le rat des champs !
Monsieur le Maire de Saint-Vallier est simplement incompétent sur tous les tableaux . Ne faudrait-il pas le remplacer à ce poste puisqu’il n’apporte rien, c’est même du négatif. Jean Bouveri mérite vraiment mieux, cet établissement a des atouts.
Tiens !!! Mr Mallot qui sort de dessous le lit.
En plus pour raconter n’importe quoi !! Pouvez me rappeler qui est la Présidente du Conseil de Surveillance de l’hôpital de Galuzot ???
Vous critiquez le maire de Saint Vallier qui en est à son cinquième mandat en tant qu’élu. Et vous ?
Juste pour rappel lors des dernières élections municipales A.Philibert au premier tour à rassemblé 58 % des suffrages et vous … 15 % !! Pas top.
D’après vos écrits, à part critiquer vous ne proposez rien. Comme d’habitude. Par ailleurs qui êtes vous, comment êtes vous légitimé pour évaluer ce que peut réaliser un maire et les services qui sont rattachés.
Vous sous entendez qu’il faudrait mettre la main au porte monnaie pour financer la réfection d’un domaine privé avec de l’argent public. Eh ben bravo….!
J’espère bien que vous n’aurez jamais à gérer une commune car celle ci serait dans un sacré pétrin.
Que vient faire Monsieur Mallot dans cette histoire ?
La bêtise et l’égoïsme dont Paquerette fait preuve est sidérant . Vous portez bien votre pseudo car vous êtes au ras des P.
A méditer Mr Thierry Mallot, conseiller municipal socialiste.
La difficulté est grande de rendre intelligent celui qui ne fait rien, parce que son ignorance lui fait croire qu’il en fait plus que celui qui assume de très lourdes responsabilités.
L’ARS est trop éloigné pour traiter cet entretien courant . C’est comme les collèges gérés par l’état avant la loi de décentralisation qui sont passés ensuite aux départements : le travail était alors réalisé. La proposition du maire de sanvignes est une solution de terrain efficace.