Hôpital Jean Bouveri – Moments de reconnaissance, d’impatience et d’inquiétude

Au-delà de la tradition qui est de mettre à l’honneur les médaillés du travail et ceux qui ont gagné le droit de prendre leur retraite, le message qu’a délivré Marie-Claude Jarrot, en sa qualité de présidente du conseil de surveillance de l’hôpital Jean Bouveri et maire de Montceau-les-Mines, dépasse le simple remerciement surtout quand on sait par où sont passés les personnels hospitaliers dans la traversée de la covid et leurs conditions de travail au sein de l’établissement qui n’est plus de première jeunesse.

Il a quand même fallu que le directeur de l’ARS (agence régionale de santé) se déplace au centre hospitalier de Montceau pour qu’il se rendre compte de la vétusté des lieux et que, s’il existe le projet d’un hôpital neuf, ce n’est pas pour le plaisir des yeux ou simplement se donner bonne conscience.

« Dans des moments difficiles, vous avez été en mesure d’unir vos compétences, vos savoir-faire et vos talents en direction des patients et des malades » formule Marie-Claude Jarrot. « Vous êtes au service d’une structure dont nous connaissons les difficultés et nous trouverons une solution que nous appelons de tous nos voeux ».

Malgré ce contexte, loin d’être favorable, « malades et patients ont été reçus dans les conditions les meilleures » rappelle-t-elle.

Ce nouvel hôpital, il doit se faire et la prochaine réunion au ministère de la Santé, le 5 octobre, avec le maire et le député, sera une étape supplémentaire et annonciatrice « j’espère, de bonnes nouvelles ». Financières notamment.

On comprend dès lors l’impatience et les inquiétudes des personnels du CH. Se fera, se fera pas, avec qui, avec quoi ? « Je peux vous dire pour l’hôpital neuf que les points forts ont été validés, le nombre de lits, les urgences et le SMUR sont conservés ainsi que le maintien d’un plateau technique pour les actes simples sous anesthésie générale est accepté » assure la présidente du conseil de surveillance.

Mais encore faut-il trouver des médecins, des cardiologues ! « Souhaitons que l’hôpital neuf fasse un appel d’air. Car il faut des médecins sinon ce sera une coquille vide. Des médecins que nous pourrons partager avec tout le monde » soutient le maire.

Ce que corrobore le docteur Nabil Mnasri, « le nouvel hôpital doit arriver avec le maximum de nos activités et déjà, nous allons essayer de relancer le service de cardiologie » déclare-t-il.

Les jours qui viennent seront donc vitaux. Pour l’hôpital.

 

Jean Bernard

 

 

 

 

 

 

 



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