Communiqué du CODEF.
« Le premier fusible vient de sauter… » un signe ?
Dans notre communiqué paru ce matin, nous évoquions les propos tenus par Christophe Lannelongue Directeur Général de
l’Agence Régionale de Santé du Grand Est lors d’une interview au journal l’Est Républicain.
Interrogé sur la situation épidémique dans le Grand Est, il avait estimé qu’il n’y avait « pas de raison de remettre en cause » la suppression sur cinq ans de 174 lits (sur 1 577 en 2018) et de 598 postes au CHRU de Nancy (sur environ 9 000) prévue par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (COPERMO).
Le gouvernement a mis fin ce mercredi 8 avril aux fonctions de directeur général de l’agence régionale de santé Grand Est de Christophe Lannelongue, qui avait suscité un tollé en estimant qu’il n’y avait pas de raison d’interrompre les suppressions de postes au CHRU de Nancy.
Christophe Lannelongue a précisé à l’AFP « Le directeur de cabinet du ministre de la Santé m’a contacté ce matin pour me dire que le gouvernement souhaitait mettre fin à mes fonctions en raison du débat sur le CHU de Nancy ».
Et de rajouter dans le style « c’est pas moi, c’est lui… » « Il y a un malentendu. À aucun moment je n’ai remis en doute la légitimité du ministre (de la Santé) à décider, ce qu’il a fait dimanche puisqu’il a annoncé qu’il y avait bien suspension du projet et que la question serait reprise plus tard ».
Pour savoir s’il dit la vérité, nous allons archiver ses propos dans notre bibliographie.
Soyez rassurés braves gens, Christophe Lannelongue devrait retourner à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Hé oui dur de reconnaître qu’on vous a coupé l’herbe sous le pied! Je reconnais la m. Prieur…….