C’est dingue comme la vie paraît plus belle l’espace d’une soirée, mélangé aux autres, au milieu de cette foule qui n’est là que pour une seule chose, faire la fête. Les tracas quotidiens, franchement, on s’en moque éperdument. Le prix de l’essence à la pompe devient secondaire, le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne, il passe à la trappe. D’autres soucis nous assaillent ce samedi soir au festival Chamboultou à Blanzy. Déjà échanger les euros contre des jetons pour ensuite faire la queue aux gobelets et refaire la queue pour atteindre cette boisson si rafraîchissante au goût un brin amer.
En ce deuxième jour, le festival affiche sold out. C’est complet comme au camping des Flots Bleus. Ben oui mon gars, fallait réserver. On a beau être à Blanzy, on ne se décide pas sur un coup de tête parce qu’Evelyne Dhéliat a annoncé une chaude nuit d’été sur le Bassin minier.
L’affiche, il est vrai, paraissait alléchante avec Babylon Circus et la Rue Ketanou. « On est has been (passé de mode) » balance David, a pile électrique de Babylon Circus, ça fait 25 ans que le groupe tourne et n’a pas pris une ride.
Devant 1500 personnes, la préfecture a lancé un message d’alerte, c’est rouge plaisir au stade municipal de Blanzy où Babylon Circus entraîne le public dans son sillage et quand l’heure du ska arrive, ça secoue même à la cave.
Avec Debout sur le zinc (la veuille), Babylon Circus et La Rue Ketanou, les festival Chamboultou a trouvé sa marque de fabrique bien lancé l’an dernier par les Têtes Raides. Tous des potes. A Blanzy, on aime ça.
Ne partez pas. Une surprise arrive avec La Rue Ketanou…
Jean Bernard