Emploi/formation – L’apprentissage, deux ans d’expérience dans le monde professionnel

Certes, le bac arrive à grands pas et même si l’année scolaire n’a été un long devoir tranquille, il ne s’agit pas de passer à côté. Une fois le « passeport » en poche, bien choisir son orientation est tout aussi important.

Au lycée Parriat à Montceau-les-Mines, habitude a été prise d’organiser pour les élèves en bac pro, un job dating que met en oeuvre Stéphane Chudy, directeur délégué à la formation professionnelle et technologique.

Ce jour-là, 19 lycéens, pas seulement de Parriat mais également des établissements du Creusot, Chalon-sur-Saône ou encore d’Haigneré à Blanzy, ont participé au job dating en présence d’entreprises qui recrutent et proposent une formation en alternance après le bac, essentiellement en BTS électrotechnique, comme Michelin (Blanzy), Industell (Creusot), Schneider Electric (Mâcon) Weser (Perrecy-les-Forges), Aperam et toute la filiale ferroviaire du Mecateamcluster.

« Nous proposons 4 à 5 postes répartis sur l’usine à Blanzy pour des jeunes que nous voulons accompagner » fait savoir Michelin. C’est ce qu’on appelle un contrat d’apprentissage _ et ce n’est pas un vilain mot _  qui « permet à nos jeunes d’être performants dans les entreprises » note le proviseur du lycée Parriat, Eric Fournier. Ce job dating permet justement ces échanges entre élèves et sociétés, « voir si ça matche entre vous » ajoute-t-il.

Laurence Moreau, conseillère de l’Education Nationale pour l’apprentissage, en a rappelé les contours. « Vous êtes étudiants mais apprentis donc vous devenez salariés avec 35 heures par semaine que vous partagez en entreprise et en formation (19 semaines en centre de formation et 28 semaines en entreprise et 5 semaines de congés payés) ». Avec le double statut, étudiant et salarié et donc un salaire.

Une condition pour accéder au BTS électrotechnique en alternance, celui-ci en l’occurrence, avoir son bac en poche.

Un sujet crucial est à examiner de près, celui de la mobilité et donc cerner les besoins d’hébergement et les déplacements. « Mieux vaut anticiper pour s’organiser » précise Laurence Moreau.

Toutefois, avoir le bac est une chose, décrocher un contrat en apprentissage, une autre, car la réussite passe aujourd’hui par le comportement de l’apprenti, « votre posture sociale » insiste la conseillère. « La ponctualité, le respect, la politesse sont essentiels », ajoute-t-elle. C’est tellement basique qu’une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal.

Au final, l’apprentissage est le seul qui au bout de deux ans, offre une vraie expérience dans le monde professionnel.

Jean Bernard

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