Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
L’Hôpital de Montceau n’échappe pas à la logique mortifère
de la gestion financiarisée de la santé publique !
Nous assistons depuis quelques jours à l’hôpital de Montceau à des bouleversements qui secouent la patientèle, les familles, les soignants et la direction de l’établissement.
Toutes ces secousses « telluriques » sont la résultante de la politique menée en matière de santé pour l’hôpital en général et celui de Montceau en particuliers. La ligne tracée de faire de notre hôpital un hôpital dédié à la gériatrie est un fiasco de premier ordre. On ne peut pas dans le même temps suivre cette ligne et gérer un dispositif de crise sanitaire sur un territoire à forte concentration humaine.
La direction actuelle en pâti mais celle qui prendra la relève sera exactement dans la même problématique si le changement prôné par le Président de la République n’est pas mis sur les rails pour peu que l’on veuille bien le croire. N’oublions pas trop vite qu’il n’a eu de cesse d’étrangler l‘hôpital public avec le résultat dramatique que l’on constate depuis la pandémie.
L’abandon de la logique financière au profit de la réponse aux besoins pour une population de 105 000 habitants à plus ou moins 30 minutes d’accès à notre hôpital doit redevenir la priorité comme le revendique localement le Codef.
Cette priorité passe par la réouverture des blocs opératoires, la mise en place d’un programme immédiat de la chirurgie ambulatoire. Cette mesure est nécessaire pour redonner de l’attractivité à notre hôpital. Ceci passe également par l’abandon du énième plan d’économies déposé auprès du Copermo. Copermo qui doit être dissout, il est complice du désastre économique et sanitaire auquel nous sommes confrontés.
Dans son discours du jeudi 12 mars, le Président de la République a indiqué qu’il «nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies» et que «les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture». C’est dès maintenant qu’il nous faut les tirer, les leçons, Monsieur le Président de la République.
Il est temps, de lancer un appel aux élu-e-s locaux de la République : « réappropriez-vous l’espace politique qui est le vôtre, LE TERRITOIRE, pour y conserver, développer les réponses aux besoins des populations ! ». Le Président Macron nous suggère de changer de modèle de développement. Dites-lui : « Chiche, mais pas sans nous ! »
La crise du Covid-19 nous révèle ce que nous ne voulons plus. Nous ne voulons plus que nos services publics soient abîmés, dégradés, brocardés. Nous ne voulons plus que les fonctionnaires soient moqués, traités de privilégiés. Nous ne voulons plus de cette idéologie dominante qui n’a de cesse de faire passer les fonctionnaires pour des promoteurs de leurs seuls intérêts et le marché pour l’unique institution capable d’allouer les ressources.
Mais l’histoire récente nous montre que c’est toujours l’Etat qui vole au secours des banques, qui socialise les pertes et privatise les profits au seul service de la finance. Ce sont toujours les services publics et leurs agents qui sont en première ligne lorsque les crises arrivent. Nous devons cesser de les démanteler, ce sont nos biens communs.
Notre Hôpital en fait partie, il doit retrouver ses lettres de noblesses : MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique) c’est la seule condition pour redonner du sens aux réponses sanitaires attendues par les 105 000 habitants qui sont à proximité.
Notre hôpital ci, notre hôpital ça.. et elle était où la cgt quand nos urgentistes fesaient grève chaque jours plus de 330 jours précédents le covid19 c’est comme le codef tous bon qu’a faire des communiqués de presse et rien de plus, après j’attends les politisés me dire oui mais non en envoyant de faux arguments, a ceux là je dirais juste gardés vos baratins pour vos réunion, je m’adresse surtout aux simples et humbles citoyennes et citoyens je vous invite à vous renseigner auprès de nos urgentistes si durant ces plus de 330 jours de grève juste avant le covid19 quelqu’un ou quelque mouvement que ce soit les à soutenue activement et concrètement. Personnellement je l’ai fait au mois de décembre et leurs réponses à été personne ne nous à soutenus avec des actes! Donc au bout d’un moment les communiqués sur l’hôpital ça va aller.
Plus aucun hospitalier ne veut entendre parler de la CGT et encore moins du Codef quand il s’agit de défendre Jean-Bouveri. Ni les médecins ni toutes les autres catégories socio-professionnelles n’ont à recevoir de directives des leader de ces mouvements destructeurs.
Les hospitaliers sont des pros et ont des capacités suffisantes pour rebondir. Ils ont des idées et n’ont pas besoin d’être enfoncés encore plus par des incapables dont leur seul but est d’exister coute que coute.