En ce premier jour de déconfinement, comment va se comporter la population. D’Ecuisses où elle habite, Marie s’interroge. Son témoignage est une ode à la vie et, surtout, que ce satané virus, encore aujourd’hui, peut ébranler et même tuer n’importe qui.
Elle revient de loin, d’un monde inconnu où la mort frappe à la porte sans prévenir, où la peur de rendre le dernier souffle, seule dans sa chambre d’hôpital fait prendre conscience que la vie ne tient qu’à un fil. La peur de mourir hante alors votre esprit.
En mars dernier, Marie est comme un grand nombre d’entre nous, le coronavirus, ce covid-19 est pour elle un illustre inconnu. A 28 ans, Marie entend sans vraiment écouter. « Je me disais, si je l’attrape, ce sera une simple grippe. Je n’ai pas pris ça très au sérieux », dit-elle ce dimanche, d’une voix claire et posée, à la veille du déconfinement.
A 28 ans, on a toute la vie devant soi. Le coronavirus, c’est pour les autres, les personnes d’un âge certain avec des pathologies. Marie ne craint rien.
« Quand le SAMU arrive, vous ne savez pas si vous allez vous en sortir »
Dans les premiers temps, elle a les premiers symptômes, ceux d’une angine. « J’avais mal à la gorge, de la fièvre et j’étais très fatiguée » raconte-t-elle. Puis du jour au lendemain, plus de goût, plus d’odorat. « J’ai appelé mon médecin traitant, il m’a dit de prendre du doliprane et de rester à la maison ».
Deux ou trois jours après, son état se dégrade très rapidement. Elle tousse, sa poitrine est en feu. « Le dimanche 22 mars, je suis chez moi, c’est l’après-midi, je prends une quinte de toux, je ne peux plus respirer ». Marie a le réflexe de prévenir par texto sa voisine qui est infirmière. Les Pompiers, le SAMU débarquent chez elle à Ecuisses. « Là, déjà, vous vous rendez compte que c’est grave, je ne savais pas, à cet instant, si j’allais m’en sortir ».
Conduite aux urgences au Creusot dans l’unité covid-19, les premiers examens, prise de sang, scanner ne laissent peu de chance au doute et Marie est transférée à l’hôpital à Chalon-sur-Saône. Elle est partie en jogging et c’est tout.
A Chalon, elle subit une nouvelle batterie d’examens. Le lendemain, les résultats tombent, Marie est atteinte du covid-19.
Où a-t-elle bien pu être contaminée ? « Je n’en ai aucune idée ». Marie est une jeune femmes très active. « Les premiers symptômes sont apparus le 16 mars » rappelle-t-elle.
Aujourd’hui, elle en parle presque avec philosophie et le regard d’une personne dont le témoignage doit inciter la population à respecter les consignes sanitaires encore davantage en ce premier jour de déconfinement. « Portez un masque, lavez-vous les mains » lance-t-elle. « J’ai de la chance d’être là, tout peut se terminer très vite ».
Sans hésiter, Marie accepte le traitement à la chloroquine
A l’hôpital de Chalon-sur-Saône, le soir même, le médecin lui propose le traitement à la chloroquine. Marie n’hésite pas, elle accepte, « j’étais volontaire ». On lui explique tous les effets secondaires. Un cachet à prendre et prise d’un antibiotique avec une surveillance cardiaque. « Chaque matin j’avais droit à un électrocardiogramme » précise-t-elle.
La chloroquine si controversée, est-elle responsable de la rapide amélioration de son état de santé ? « Elle doit bien y être pour quelque chose » suppose Marie.
Ces heures à l’hôpital, sont un choc. « Vous êtes totalement isolée, seule dans votre chambre et pratiquement sans contact avec la famille _ pas de portable et le téléphone de chambre connaissait des problèmes _ , alors quand le médecin vous dit : vous devez vous battre pour revoir vos proches, vous le vivez très mal ». Sur son lit, son corps est sans force. Elle regarde les infos et déprime encore davantage.
Elle est seule mais entourée d’une équipe médicale « vraiment géniale » assure Marie, car malgré des conditions difficiles, « elle a toujours été là, toujours à l’écoute déjà que j’étais coupée du monde… »
Au bout de cinq jours, même si les médecins ne s’expliquent toujours pas la chute de ses globules blancs, Marie va mieux, son inflammation des poumons a bien diminué, « j’ai donc pu rentrer chez moi tout en poursuivant le traitement à la chloroquine et la prise de l’antibiotique ». Son médecin traitant la suit par téléphone.
Le déconfinement lui fait peur
Marie a vu aussi un psychologue et, désormais, n’a plus de traitement mais elle est toujours suivie par son médecin qui, avec elle, découvre les suites de la maladie sur laquelle personne n’a de recul. Marie a recouvré le goût et l’odorat mais « c’est surtout la respiration, elle est toujours douloureuse, les lésions aux poumons sont longes à cicatriser et la fatigue est très présente » explique-t-elle.
Depuis une quinzaine de jours, elle a repris son travail un jour sur deux. « Je suis guérie et logiquement je suis immunisée un certain temps ». Une incertitude qui ne la rassure pas, surtout à la veille du déconfinement, « ça fait peur ». Elle espère que chacun saura se responsabiliser, « fera doublement attention » ajoute-t-elle.
A 28 ans Marie embraye en quelque sorte une seconde vie, elle ne la voit plus avec la même vision. Elle garde plus que jamais le sourire et écarquille ses yeux encore bien davantage. « Je profite de mes proches chaque jour et de chaque instant. Je dramatise beaucoup moins, les petits problèmes restent des petits problèmes, je ne me laisse plus bouffer par des choses inutiles ».
Il y a eu un avant, il y a maintenant un après. Et au milieu, la mort a flirté avec Marie.
Je vous salue… Marie.
Jean Bernard
Pour rassurer Marie…. et tous les autres : lorsqu’on a attrapé un virus qui a nécessité une réponse immunitaire naturelle et intense, nous produisons des lymphocytes à mémoire longue (jusqu’à plusieurs dizaines d’années). Il existe même la fabrication de « clones » pour éviter au corps de garder une quantité trop grande de ces lymphocytes spécifiques au virus (principe de l’économie d’énergie), et pouvoir les produire plus rapidement. Donc, en cas de deuxième rencontre avec le virus, la réponse immunitaire est plus rapide et plus intense (10 à 50 fois +) que la première fois où le corps a été surpris par la nouveauté, ce qui fait que les symptômes seront bien moindre.
Source : ROSS ET WILSON (bible de la 1ère année de médecine)
Bon rétablissement à Marie, que cela devienne vite un mauvais souvenir ! Bravo à l’informateur d’avoir publié son témoignage qui met bien en évidence la déficience initiale de notre système de santé, pas de test aux premiers symptômes, pas de soins par le médecin !… suivant cette absurde consigne gouvermentale de ne rien faire et de prendre un simple doliprane… C’est à ce moment que l’administration de Chloroquine + Azyt. avait pourtant toute chance de dévier le cours de la maladie et d’éviter à Marie les complications pulmonaires et tte la suite. C’est ainsi qu’on a procédé ds bcp de pays africains oú l’épidémie est bcp moins mortelle…
Heureusement pour Marie, l’équipe de Chalon l’a tirée d’affaires….
Combien de morts auraient pu être évités en France ?
L’Benoit, vous êtes médecin ?
Comment pouvez affirmer que l’association Chloroquine + Azyt aurait été la solution, alors que tous les pairs du Professeur Raoult ont conclu sur le fait que cette prescription ne changeait absolument rien ?
Si avez mené une étude scientifique sur le sujet, alors publiez la, et nous serons convaincu. En tendant, vous propagez une fake news.
En attendant, cette vidéo est très instructive : https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-moins-de-morts-que-par-accident-de-trottinette/
A croire qu’Onauratoutvu ne voit plus grand chose, ou plus grave qu’il ne comprend pas ce qu’il voit ! Car son lien vers une video de Raoult (qu’il veut sans doute utiliser contre lui) constitue un excellent plaidoyer pour les idées du professeur ! En février déjà, alors que l’épidémie est à peine sortie de Chine (et que personne ne sait si elle va se développer) il expose déjà ce que devrait être une politique contre une telle maladie, au cas où elle se répandrait : la détection en premier, massive, pour isoler les cas … et n’isoler qu’eux… ce n’est que plus tard, qu’il ajoutera le traitement immédiat dont il n’a probablement pas encore l’idée. Il esquisse ce qui aurait dû être la base de la politique publique, évitant un confinement total. Mais il mais doute déjà que notre système sclérosé, bureaucratique puisse être à la hauteur.
Donc moi aussi, vraiment, je recommande cette video très prémonitoire, qui assoit vraiment la crédibilité de Raoult !
Quant à sa provocation à mon égard, ouaff, ouaff… Allez savoir, peut-être bien que je suis médecin ! En tout cas je crois puis à la pratique médicale, à l’expérience et au travail pour soulager les malades qu’aux études mathématiciennes si souvent trafiquées , destinées surtout à mettre sur le marché de nouveaux médicaments…
Décidément, vos êtes aveuglé par votre idéologie. Tout ce qui tangible ne vous intéresse pas, vous en donnez jamais un argument, jamais une preuve, ne faite jamais une démonstration. Vous vous contenter d’asséner ce qui arrange votre désir de contester et de faire l’apologie du complotisme. Vous défendez l’indéfendable et prétendant que le noir et blanc et inversement.
La vidéo du Professeur Raoult montre qu’il n’a fait d’aucun esprit critique, de certitudes non étayées, non vérifiées, et ce qu’il s’est passé ensuite lui a donné tort ur toute la ligne. Comment pouvez vous prétendre le contraire ?
Ce communiqué de l’académie de médecine vous est particulièrement adressé :
http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-recherche-clinique-et-covid-19-la-science-nest-pas-une-option/
ma belle fille a chopé le covid(elle travaille en EPADH a Marseille)
Sa chance c est d aller directement dans les services du docteur Raoul
Pas de doliprane et rentrez chez chez vous.Non elle a été prise en charge immédiatement et a évité le pire .Merci docteur Raoul
Jojojo,
Et comment pouvez vous savoir que c’est la prise en charge du professeur Raoult qui a évité le pire ?
A Brest, sans cette méthode, ils ont de meilleurs résultats. Que pouvons nous en déduire.
Ce que je veux montrer par la, c’est que votre raisonnement ne tiens pas la route. De multiples autres facteurs, indépendants du traitement du Professeur Raoult peuvent être la cause de cet heureux dénouement. Des scientifiques de dizaines de pays ont tenté l’approche du Professeur Raoult, cela n’a rien donné de positif. C’est publié dans les revues scientifiques les plus sérieuses et les plus reconnues. Donc, soit le Professeur Raoult ment, soit il se trompe, soit il ne dit pas tout. Si le Professeur Raoult avait raison, ce qu’il affirme fonctionnerait en dehors de son service hospitalier. Ce n’est pas le cas.
Dans ces conditions, comment être aussi affirmatif ?
Puisque Onauratout vu semble très sûr de son parti pris antichloroquine (celui du gratin médical sponsorisé), essayons de lui faire prendre de la hauteur sur les épidémies et les dessous de la recherche médicale. Un gars y consacre un blog génial, c’est un anthropologue médical suisse…
https://youtu.be/O2bKB9MXIK4
A regarder pour réfléchir à la question.
Et pour finir d’indisposer celui qui a tout vu, je vous recommande le dernier communiqué de Raoult sur le site de l’IHU Méditerranée Infection.
https://www.mediterranee-infection.com/ou-en-est-le-debat-sur-lhydroxychloroquine/?fbclid=IwAR0D9Pgx4Is-h199oF2OIjjplF_KfzTb0JZm2I20D4NrGPgbK33wEZBtK2U
L’Benoit et ses théories du complot ! Vous êtes paranoïaque ! Le monde entier ne vous en veux pas L’Benoit, il vous ignore, tout comme il m’ignore également.
Concernant Jean Dominique Michel, vous m’avez déjà servi ce plat, et je vous avais déjà répondu il y a quelques jours. Répéter toujours la même chose, sans argument ni la moindre analyse critique, ne rendra pas les choses plus vraies. On retrouve la technique de certains organismes politiques dont les déclarations sont relayées tous les jours sur ce blog. Affirmer toujours les même choses, en espérant laisser des traces. Cela s’apparente à de la propagande. Jean Dominique Michel n’est pas médecin, il vit de conférence sur les sujets pour lesquels sont auditoire est prêt à payer. Il sert sa soupe à qui veut bien l’entendre et sutout payer pour l’entendre.
Je vous remet le liens vers le pédigré de ce Monsieur afin de remettre les choses en perspective : https://blogs.mediapart.fr/philips-michel/blog/080520/jean-dominique-michel
Un extrait : « Dans ses vidéos, il est présenté comme étant » depuis 30 ans l’un des plus grands spécialistes mondiaux de santé publique ». Disons-le tout de suite, cela ne correspond pas à la réalité…mais JDM laisse dire ! »
Ou encore : « Appâter son auditoire avec un petit côté complotiste ? Pourquoi pas, c’est la mode et « ça marche » ! Mais cependant, assez souvent, il dit des inexactitudes, est scientifiquement à côté de la plaque.
Par exemple, affirmer que le COVID-19 « n’est pas plus contagieux que la grippe (influenza) » est inexact : il suffit de voir à quelle vitesse ce virus s’est développé dans la population, beaucoup plus vite que la grippe ! Là où le virus de notre grippe automnale met au moins 3 mois pour nous venir chaque année d’Asie, et nous donne le temps d’élaborer un vaccin, le COVID-19, lui, n’a mis quelques jours ! »
Ce genre de personne fait son beurre avec les personnes crédules, qui cherchent un but dans la vie, une idée à laquelle se raccrocher faute de mieux. Vu le succès de ce genre de personne, on peut dire que cela marche.
Bonjour,
Merci a vous, juge et bons penseurs, vous avez tous apparemment des idées, des solutions, des alternatives.
S’il vous plaît, laissez les professionnels faire leurs travail.
J’ai été infecté par ce virus, j’ai eu cette peur de me dire que demain n’existera peut-être plus.
Aujourd’hui j’ai repris le travail, et je suis comme toute la population, je vais faire mes courses la peur au ventre et je constate avec effroi la quantité de personnes qui ne se protègent pas malgré toutes les mesures de prévention mise en place.
Oui les masques ne sont pas arrivés aussi tôt qu’ils auraient dû, oui il y a des coupables dans notre gouvernement, oui la chloroquine m’as sauvé la vie.
Alors s’il vous plaît, protégez vous. L’heure n’est pas à la colère mais à l’entraide.
Protégeons nos enfants, nos aînés, nos familles ,nos amis , nos collègues, et tous les professionnels qui oeuvres depuis 2 mois voir plus pour que nous ayons la joie de voir le ciel chaque jour.
Merci et bonne journée a tous.
Drôle,
Heureux dénouement, mais il est impossible d’affirmer que c’est la chloroquine qui vous a sauvé. C’est peut être le cas, mais ce n’est pas prouvé.Avec d’autres médicaments, en l’absence de médicament, vous auriez peut être pu vous en sortir de la même manière. A ce jour, les connaissances scientifiques sur ce virus ne permettent pas d’être affirmatif.
Comme vous dites, l’heure n’est pas à la colère, mais elle n’est pas non plus à la propagation d’informations qui ne sont pas prouvées ni démontrées.
Voici le point de vue d’un médecin :https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/hydroxy-chloroquine-et-si-on-222675
ici la notice : https://www.doctissimo.fr/medicament-PLAQUENIL.htm (comme TOUS les médicaments, il y a des effets secondaires plus ou moins tolérés en fonction du terrain et du dosage) (il est possible de s’empoisonner avec du paracétamol surdosé! si! s!! on ne l’interdit pas pour autant)
et des dizaine d’autres pays tentent ce médicament : (j’ai lu ici et là Corée du Sud, Chine, Iran, Suède, Arabie Saoudite, mais voici une source plus fiable : https://www.lesiteinfo.com/maroc/coronavirus-au-maroc-la-chloroquine-sera-prescrite-pour-tous-les-malades/
Il ne s’agit pas d’être à tout prix affirmatif, il ne s’agit pas non plus de tout rejeter (le bébé avec l’eau du bain) au moindre doute.
Philo,
Il ne s’agit pas de tout rejeter. Il s’agit de prouver ce que l’on affirme, pour que cela puisse être validé par ses pairs afin d’être admis, reconnus et utiliser pour le plus grand bénéfice de la communauté. Aujourd’hui, rien n’a été prouvé. Seuls les amateurs de théorie du complot peuvent dire le contraire.
a onauratout vu
PFFF
Jojojo,
Argument implacable. Démonstration incontestable.
Communiqué de l’académie de médecine : http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-recherche-clinique-et-covid-19-la-science-nest-pas-une-option/
Il n’y a pas si longtemps (7 siècles, une goutte d’eau dans l’histoire de l’humanité), certains (minoritaires) pensaient que la terre étaient ronde et d’autres (majoritaires) qu’elle était plate. Ainsi, nous étions bien avancés. Ne vouloir prendre des décisions qu’avec des certitudes et des affirmations prouvées à 100% ne nous conduit qu’à faire du sur-place et paradoxalement fait le nid des charlatans. Alors, à combien faut-il évaluer le consensus pour affirmer une vérité? et encore une fois consensus n’est pas vérité (cf la terre plate).
Philo,
C’est toute la différence entre les théories et les lois. L’une est théorique et doit être considérée comme telle, l’autre est prouvée.
Mais faire croire qu’une théorie a valeur de loi, cela s’appel raconter un mensonge.
« L’autre est prouvée », ai-je bien lu que c’est la loi qui est prouvée?
La théorie n’est en effet qu’une spéculation (du grec « theoria » : députation envoyée vers un oracle). Mais « théorie » a glissé vers « théorème » qui lui, est prouvé (les théorèmes de Pythagore ou Thalès). je préférerais parler alors d’hypothèse plutôt que de théorie.
Mais si on prend l’étymologie de « loi », cela vient du latin « lex » : loi religieuse puis en latin médiéval « Droit, coutume », ce n’est donc pas plus une vérité.
D’ailleurs, cela a donné ensuite « règles régissant une société » (…) pour finir à « formule générale énonçant un rapport constant entre les phénomènes », le glissement est intéressant et mériterait un développement. De ce qui n’est pas prouvé est devenu ce qui est constant. Et aujourd’hui, la « loi » a encore glissé politiquement dans : un texte qui régit (du latin « regere » : diriger, encore intéressant ce glissement, « rex » : roi n’est pas loin) les comportements humains et sociaux sans règle (regula : étalonnage) de vérité sous-jacente, mais un compromis un peu bancal entre individu et collectivité.
Donc dans notre cas de la chloroquine, il ne s’agit pas de vérité, ni de loi d’ailleurs, mais d’empirisme, du grec « empéreikos » signifiant expérimenté. Pour résumer, lorsqu’on constate par nos sens qu’une intuition (ou un hypothèse) semble fonctionner, il n’y a pas de raison de s’en priver, dans la seule règle et limite du bien être collectif. Beaucoup de vérités étaient connues intuitivement avant d’être prouvées, par exemple l’atomisme de Démocrite, ou l’inconscient de Sophocle, ou encore les maladies causées par des petites formes cellulaires selon Avicenne. Le cas de la Pénicilline est aussi lumineux pour notre sujet : https://www.youtube.com/watch?v=G3jPpRPIZx4