Au conseil communautaire mercredi soir au Creusot d’une longueur interminable, la hausse du prix de la facture d’eau a focalisé une bonne partie des débats (lire par ailleurs). Le vote du budget 2022 dont l’eau et l’assainissement serpentent au milieu, a validé 52 M € en investissement (tous budgets confondus) avec des recettes de fonctionnement qui s’établissent à 73 M € et 63.5 M € en dépenses de fonctionnement.
Ceci dit, Charles Landre (le Creusot) reste fidèle à sa stratégie d’opposant et estime que ce budget « passe à côté de priorités importantes » notamment dans le domaine du développement durable où « je m’attendais à ce qu’il règle le problème des déchets. En fait, s’adressant principalement au président de la CUCM, David Marti _ ils ne réveilleront pas ensemble _ , vous menez une politique anti-sociale » avec notamment cette hause du prix de la facture d’eau, « plus 2.5% au moins pendant 10 ans ».
« Monsieur Landre, vous vous posez en donneur de leçon pour quelqu’un qui n’a rien fait et qui n’a jamais eu de responsabilité. Ceux qui tiennent ces propos sont finalement peu crédibles devant les électeurs » lui assène David Marti. « Notre territoire est attractif et désirable, nous devons le défendre ».
Défendre le territoire, Marie-Claude Jarrot défend le sien, celui de Montceau-les-Mines qui ne connaît pas, à son goût, le même équilibre budgétaire avec Le Creusot. « Sur un simple calcul entre le PPI (plan pluriannuel d’investissement) de Montceau et du Creusot, Montceau c’est 4 M € et Le Creusot, 10 M €. Et sachez bien que je veux pas opposer les deux villes ».
Les budgets ne sont pas figés mais pas extensibles
Le maire de Montceau s’étonne aussi que le site Technopolitain et ses 10 M € d’investissement, « est surtout identifié au Creusot, alors je forme le voeu qu’il soit communautaire ».
Alors que de nouvelles opportunités avec le plan de relance, le CRTE (Contrats de relance et de transition écologique) ou encore le Ségur, donnent de l’air pour monter des projets, encore faut-il qu’ils soient équitables entre les deux villes. « Nous avons une étude urbaine de piétonnisation à hauteur de 50 000 €, la même action au Creusot à Foch-Verdun a été de 3 M € » fait remarquer Marie-Claude Jarrot. « Le PPI n’est pas figé. Ce qui est inscrit et mis en oeuvre n’est pas toujours concomitant. Nous pouvons recalibrer les budgets ».
Le maire de Montceau appelle aussi la CUCM à son aide pour Lucy et son démantèlement qui est sans cesse repoussé. « La communauté et l’Etat doivent faire pression auprès du propriétaire ».
David Marti garde le sourire et rassure son homologue. « Le site technopolitain au même titre que le Mecateamcluster, est communautaire. Nous sommes sur des projets structurants et même si le tableau de bord peut changer, l’enveloppe budgétaire, elle, n’est pas extensible ».
En revanche, si le Ségur doit permettre d’avoir un système hospitalier efficient, « la CUCM ne va pas se substituer à l’Etat pour la voirie du CH de Montceau. Il faut être raisonnable » en termine David Marti toujours aussi gracieux.
Jean Bernard
pourquoi ne pas créer une régie qui dépend de la mairie comme d’autre ville ( eau /gaz ) ?
c’ est vous qui gérer donc plus de problème !
« Monsieur Landre, vous vous posez en donneur de leçon pour quelqu’un qui n’a rien fait et qui n’a jamais eu de responsabilité. »dixit Mr MARTI !!! Et vous que seriez vous au Creusot sans Mr BILLARDON