Voilà un conseil communautaire qui a été rondement mené ce jeudi soir à l’EVA à Blanzy. A peine deux heures ! Un conseil communautaire de rentrée surtout technique qui n’a pas donné lieu à des confrontations épiques.
Cela aurait pu être le cas sur le dossier dispositif « Coeur de ville » du Creusot sauf que les mêmes protagonistes, lundi en conseil municipal, David Marti cette fois-ci en tant que maire et Charles Landre, son opposant firent déjà un premier débat qu’il était inutile de rééditer ce jeudi soir.
Coeur de ville, aujourd’hui Le Creusot puis viendra le tour de Montceau-les-Mines
Le Creusot comme Montceau-les-Mines et 220 villes en France ont signé _ notamment Autun _ et vont signer ce dispositif. Charles Landre même s’il reconnaissait l’aspect séduisant d’une telle opération, a répété « qu’elle manquait d’ambition », en somme juste bonne à recevoir des subventions de l’Etat à poursuivre des projets déjà existants.
La ville du Creusot a son, »Coeur de ville » et la communauté urbaine les compétences justement sur l’habitat, le développement économique notamment pour faire partie ainsi du tour de table. D’où la réflexion de Jean-Claude Lagrange, « c’est tout le sens de la communauté urbaine qui a démontré à l’Etat sa force ».
Charles Landre a voté contre alors que les élus de Montceau, de même couleur politique ont voté pour. Ils sont autant concernés que Le Creusot pour cette convention cadre avec la CUCM. Leur tour viendra prochainement.
Le retour du triton
Le débat aurait pu aussi s’agiter sur la ZAC des Goujons à Saint-Vallier, quand Michel Tramoy (Montceau) s’interrogeait sur son avenir dont le périmètre a fondu comme neige au soleil. « Est-il raisonnable de poursuivre cette démarche ? » Mieux placé que quiconque, Alain Philibert, maire de Saint-Vallier et vice-président de la CUCM rassurait son collègue montcellien. « Je ne suis pas anxieux, sur 14 lots, 7 maisons ont été bâties ». Une ZAC, il est vrai, qui a dû lutter avec les tritons (une espèce protégée) et a coûté cher à la communauté. « De l’argent qu’on aurait pu mettre ailleurs » soulignait Alain Philibert.
RCEA : 10 M € et qu’on en finisse !
Quant à la RCEA et l’accélération de la mise à 2×2 voies proposée par l’Etat et finir les travaux en 2023/2024 (deux ans de gagné), la CUCM devait acté sa participation de 10 M €. Un gros effort financier. La Région et le Département mettent 58 M € chacun, l’Etat 126 M €. La part de la CUCM pourrait être ramenée à 9 M € si le Grand Charolais décidait de participer à hauteur de 1 M €. Décision imminente.
Cela étant, tous sont unanimes, tant pour le côté sécurité (encore deux morts dans le Charolais dernièrement) que sur le plan du développement territorial, « on ne peut plus attendre, il faut agir » relevait David Marti, le président de la CUCM, cette RCEA à 2×2 voies est essentielle. Tous ? Pierre-Antoine Griffard (groupe majorité EEVL) a bien tenté de titiller son auditoire. « Demander aux collectivités d’abandonner les investissements nécessaires à cette mutation des transports, tout cela pour pallier au manque de l’Etat, cela ne mérite-t-il pas plus de temps de réflexion ?
Car, enfin, au moment où, à travers nos choix politiques, nous devons redéfinir nos modes de transports afin de répondre à la transition énergétique indispensable pour garantir à nos enfants ce qui pour nous, était l’évidence, à savoir la facilité de déplacement, le problème est-il bien posé ? »
Ecouté, il l’a été, suivi, non. Les interventions de Hervé Mazurek, Philippe Baumel, Jean-Claude Lagrange, Charles Landre prirent toutes la même tonalité, il faut finir et vite. Protection des vers de terre ou pas !
La souffrance des agriculteurs
Au détour du sujet sur l’eau potable et les problèmes de facturation à certains usagers avec la nouvelle entité C-Mon-O et les plates excuses de Sylvie Lecoeur (vice-présidente), se greffa celui des agriculteurs dont la note d’eau « salée » fait craindre le pire pour certains à cause de la sécheresse. Peuvent-ils payer l’eau moins cher ? interrogeait le maire de Morey, Abdoulkader Atteye qui voit défiler les agriculteurs dans son bureau. « Ce n’est pas possible » lui rétorquait David Marti. « Nous devons rester dans la légalité et trouver une solution. J’ai d’ailleurs écrit au Préfet dans ce sens. Je n’ai pas encore eu de réponse ».
Jean Bernard
Expliquez nous au niveau de blanzy 2×2 mais comment . Laissez comme ça et à 70 avec radar +++++pensez aux riverains qui habitent le long de cette route déjà ils en durent beaucoup de choses si un jour ils veulent vendre leur maison cela sera impossible toute une vie de privation et de souvenirs. Réfléchissez cela fera mal à beaucoup à tous ses riverains merci