Ciry-le-Noble – Exposition à la Briqueterie : Georges Kulik, « je suis un prolétaire de l’art »

 

Jusqu’au 27 août 2023, vous n’aurez pas d’excuses à ne pas vous rendre à la Briqueterie à Ciry-le-Noble. Outre le lieu au bord du canal du Centre et entouré par la Bourbince qui vaut le coup d’oeil, l’exposition de Georges Kulik la vaut tout autant.

Georges Kulik est peintre et sculpteur. Il se dit « prolétaire de l’art ». Devant des élus venus au vernissage de l’exposition, voilà bien longtemps qu’ils n’avaient entendu ce mot « prolétaire » tombé dans les oubliettes. Alors c’est quoi un artiste capitaliste ?

Revenons aux tableaux de Georges Kulik dont nombreux en imposent par leur densité et leur taille. Lui-même a du mal à expliquer ses créations. Le faut il obligatoirement. L’art est libre et chacun est libre d’interpréter une oeuvre. « Je laisse libre cours à mon imagination. Peindre, c’est créer, c’est inventer un autre monde », explique-t-il.

Il n’a pas l’intention non plus de délivrer un message. Au visiteur de regarder et se laisser transporter vers d’autres rives. Georges Kulik suscite l’émotion, même sa chemise ne laisse pas insensible. Elle se remarque.

Remarquable l’a été le moment de lecture par son épouse, Marie-Claude, citant les paroles d’une chanson de Hubert Félix Thiéfaine, « Les enfants de Karaganda ». Des mots sombres comme pour mieux mettre en lumière et apprécier la peinture de son mari.

A 70 ans, Georges Kulik qui habite finalement pas si loin de Ciry, à Volesvres très précisément, n’a pas de temps à perdre, alors « je travaille beaucoup, de façon intense ». Il y aura toujours une place à la Briqueterie, un lieu qui cadre bien avec l’oeuvre de cet artiste chercheur de liberté.

J.B.

 

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