Charles Landre organise un atelier de travail et d’échange, samedi 17 mai 2025 de 9h à 12h, salle Jouffroy au Creusot.
Si nous l’osons, Le Creusot peut devenir l’une des villes les plus vivantes de France.
Avec l’envie de rupture, avec la soif de réussir, avec le courage d’être audacieux, Le Creusot peut devenir une des villes les plus vivantes de France. J’en ai la certitude.
Mais il faut oser le penser, l’imaginer, l’écrire, le faire et rompre avec le discours de la fatalité et de l’impuissance qui sert de projet municipal au maire du Creusot.
Le Creusot dispose de tous les germes de la réussite et le Creusot va mal. Bien sûr la démographie l’illustre, elle qui montre que non seulement la population du Creusot a diminué de 41% depuis 1968 contre une hausse de 0,40% en Saône et Loire, mais seulement 67% de la population des 15-64 ans sont des actifs (actifs occupés et chômeurs) mais seulement 56% en emploi (population active occupée), ce qui est inférieur dans les deux cas aux moyennes de la région Bourgogne France Comté.
Avec la gare TGV, le site universitaire, la Scène culturelle nationale, l’Ecomusée, tous issus de la volonté de l’Etat, mais aussi un hôpital privé hérité de la volonté de Schneider, il y a ici, depuis 40 ans, des outils exceptionnels. Avec une base d’emploi industriels si importante tout était réuni pour que la population ne diminue pas et que le taux d’actif soit bien plus important qu’ailleurs.
Seulement, depuis 40 ans, on applique les mêmes recettes, qui consistent à entretenir un électorat plutôt qu’à vouloir améliorer la ville. Quel gâchis.
Alors que nous ne sommes plus que 20 000, nous nous trouvons à un tournant pour l’avenir du Creusot.
L’enjeu, urgent, c’est de donner envie aux jeunes de rester au Creusot et à d’autres de s’y installer. Le seul exemple des déplacements domicile/travail décrit l’ampleur du défi. Selon la dernière étude de France Travail ce sont 1 267 personnes de plus par jour qui entrent au Creusot pour y travailler sans y vivre. Pour que chacun se figure bien ce que cela représente, si l’on projette le revenu moyen salarié des Français, c’est l’équivalent d’un revenu mensuel de 3 465 245 euros qui ne se déverse pas sur le territoire de la ville du Creusot. Imaginez seulement ce qu’il en serait si nous rééquilibrions la balance.
Ce mouvement d’exode illustre l’abandon de la ville par la municipalité qui avec plus de 150 000 millions d’euros de budget municipaux et communautaire, dispose depuis des décennies de moyens colossaux pour réussir.
Nous ne pouvons pas continuer à regarder les trains passer et trouver normal de continuer à construire des zones commerciales nouvelles ; normal d’augmenter les impôts locaux, les taxes et le tarif de l’eau de 20 à 30% de plus qu’ailleurs ; normal que la ville ne mobilise aucun moyen pour la Santé quand il ne reste 6 médecins généralistes, ou pour la sécurité publique face aux défis immenses de la dégradation de la ville et de la diffusion des trafics. Tout cela tandis que des millions d’euros sont déversés dans des projets mal pensés comme l’a été la place Schneider.
Des idées pour Le Creusot vous êtes de plus en plus nombreux à nous en exprimer. J’ai décidé, ce printemps et au début de l’été d’aller par tous les moyens à votre rencontre. Dans le cadre de ce programme, avec Les Creusotins qui m’accompagnent, nous organisons un second atelier de travail et d’échange pour bâtir un projet pour la ville. C’est ouvert à tous et c’est :
Samedi 17 mai
de 9 heures à 12 heures
Salle Jouffroy
Rue Jouffroy
Entrée libre
Venez participer, c’est ouvert à tous et c’est plus concret que le bruit des polémiques ou du satisfecit municipal. Plus d’informations sur contact@pensons-ensemble.fr.
Si vous partagez l’idée que notre ville doit se relever, qu’elle doit se réinventer, que nous pouvons le faire, venez le dire samedi.
Charles Landre