Chevalier de la légion d’honneur – Josiane Bérard, une sage parmi les sages-femmes

Elle est la discrétion même. Jamais un mot plus haut que l’autre. Josiane Bérard incarne la douceur, elle rassure. Elle est la maman à laquelle bien des mamans de ce monde voudraient ressembler, avenante, prévenante. « Josiane Bérard, une sage-femme qui s’est illustrée tout au long de sa carrière professionnelle, au service des femmes ». Ces mots, prononcés par Cécile Moulinier, vice-présidente nationale de l’ordre des sages-femmes, témoignent tout le respect d’une profession à sa représentante qui, en ce jour si particulier, est décorée des insignes de Chevalier de la légion d’honneur à la préfecture de Mâcon.

Josiane Bérard est honorée pour la femme qu’elle représente, son altruisme débordant de vérité et de sincérité, cette passion qu’elle a mise du jour où en 1996, elle a commencé à travaillé à la maternité de Montceau-les-Mines.

« Tu as profité de ce poste pour créer une salle d’accouchement nature, soucieuse du bien-être et du respect du projet de naissance des parents. Si ces termes sont aujourd’hui familiers pour de nombreuses personnes, ils étaient beaucoup plus rares au milieu des années 1990 et cette volonté de placer le couple et la femme au cœur de la naissance démontre à quel point tu étais précurseur et engagée » note Cécile Moulinier.
Josiane Bérard est une mine de savoir et de savoir-faire. Elle a œuvré pour la santé publique en créant l’hospitalisation à domicile en obstétrique du Nord 71 ou encore le centre de périnatalité de Montceau les Mines, mettant en œuvre, de façon concrète, les
politiques de santé publique. Diplômée d’échographie en 1995, diplômée de management des services de santé en 1999, elle a aussi enseigné, intégré l’ordre des sages-femmes avant d’en prendre la présidence du département en 2008, sans oublier son investissement politique en 2014 auprès de Marie-Claude Jarrot.

« Dans le cadre de cette fonction, ton action a suivi le fil logique de ton engagement puisque tu as par exemple créé une
maison de la parentalité ou encore un pôle prévention santé. Tu es désormais maire-adjoint à la santé et à la petite enfance, où tu continues à œuvrer pour la santé et le bien commun » rappelle judicieusement la vice-présidente nationale.

Pendant la période de la crise sanitaire, Josiane Bérard n’a pas compté ses heures alors que l’obstétrique ne se déprogramme pas. Elle a distribué des masques, soutenu des consoeurs et gère toujours le centre de vaccination à Montceau. « Ton action au plus fort de cette crise a révélé de façon éclatante la force de ton engagement au service de la santé et de la population. C’est en effet au travers des crises que l’on mesure l’étoffe des personnalités exceptionnelles, dont tu fais définitivement partie » souligne avec émotion Cécile Moulinier.

J.B.



Retrouvez l’intégralité du discours de Josiane Bérard ci-dessous

Très émue et touchée en plein cœur, me voilà devant vous, magnifiquement distinguée.

Votre présence, je la reçois comme le témoignage de votre estime et de votre amitié.

Et ce témoignage, il vaut tous les mots de la langue française.

Il n’y a pas un seul visage ici que je ne connaisse.

Il n’y a pas un seul regard qui me soit étranger.

Il n’y pas un seul sourire que je ne sois capable de comprendre et d’apprécier parce que toutes et tous, vous avez, à un moment ou à un autre, joué un rôle, dans ma vie « d’actrice de la société civile », pour laquelle cette récompense m’est attribuée.

Et je tenais à vous remercier tout particulièrement Monsieur le Sous-Préfet de votre présence.

Être intégrée dans l’ordre de la Légion d’Honneur, vous savez, c’est un exercice qui, s’il est un honneur, s’il est une fierté aussi, il peut débuter par une information surprenante, à peine croyable, qu’une succession de messages reçus ce premier janvier et dans les jours qui ont suivi, plus élogieux les uns que les autres, m’ont permis de vérifier en tous cas qu’elle était juste et bien réelle.

Alors, après le temps de l’étonnement, il faudrait que je pense très vite à celui de l’organisation de cette cérémonie et de la rédaction d’un mot de remerciement. J’ai pu avoir les précieux conseils des représentants de la société des médaillés de la légion d’honneur, ici présents, parmi lesquels mon voisin Michel et les conseils de Laurent-Stéphane Duvaut.

Un discours pas trop long puisque le site de la Grande Chancellerie précise bien que le récipiendaire doit prononcer un « bref » discours. Un peu comme une mini-jupe, assez long pour couvrir l’essentiel et assez court pour attirer l’attention.

Permettez-moi quand même de prendre quelques minutes pour exprimer, déjà, des sentiments profonds vis-à-vis de celles et ceux qui ne sont plus de ce monde et qui auraient été heureux d’être invités à ce moment de partage qui permet de vérifier dans quelle catégorie je me trouve.

Un grand auteur en effet différencie avec malice une décoration sur le veston d’un brave qui serait un ruban… alors que sur le veston d’un bon à rien elle deviendrait une faveur.

N’aurais-je été qu’une bonne à rien ? Impossible de le penser ce soir devant mes proches auxquels j’ai essayé de donner, un peu, je l’espère, je le crois.

Et si je n’ai sans doute pas été bonne en tout, je crois avoir été capable de deux ou trois choses. J’y reviendrai.

Et puis s’il y a un élément dont je suis certaine, c’est que la vie a été plutôt bonne avec moi. Avec des heurts, des malheurs mais tellement de joie et de bonheur.

De la chance aussi.

Avec un long chemin qui m’a permis de faire de belles rencontres, d’avancer et d’en arriver à ce que je suis devenue.

C’est Michelle Obama qui disait : « Je crois que devenir ne signifie pas atteindre une destination ou un objectif donné. Je vois plutôt cela comme un mouvement qui porte vers l’avant, un moyen d’évoluer, une façon d’aspirer en permanence à s’améliorer. Le voyage n’est jamais terminé ». C’est en ce sens que je crois être devenue mais avoir, encore et toujours, l’envie d’avancer.

Avancer déjà au sein d’une profession que j’ai embrassée en juin 1979 et pendant 42 années.

42 années de moments heureux, d’autres plus difficiles, avec en tête cette phrase entendue un jour à la radio : « Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas monde : la sage-femme et le fossoyeur. L’une accueille, l’autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent ».

Certes, c’est un peu réducteur mais il est vrai que nous tentons en tous cas, nous les sages-femmes, d’accompagner, entre autre, les derniers pas des femmes enceintes et les premiers pas des femmes devenues maman ainsi que de leur bébé.

Et je suis heureuse que l’évolution sémantique qui souvent brutalise les mots délicieux et parfois surannés de certaines professions n’ait pas touché cette belle expression de sage-femme. Parce que c’est là un joli mot que celui de sage-femme qui signifie : « la femme qui sait pour la femme ».

Était-ce sage pour autant, était-ce raisonnable d’accepter de devenir membre, dès 1995, du conseil de l’ordre puis, pire encore, d’en prendre la présidence départementale en 2008 ?

Peut-être n’y avais-je pas trop réfléchi, donnant raison à Napoléon quand il dit que « l’infortune est la sage-femme du génie ».

Point de génie me concernant mais plutôt cette idée, peut être géniale, d’avoir accepté de m’impliquer dans cet ordre qui m’a procuré tant de satisfaction.

“On se croit libre quand on donne plus d’ordres qu’on en reçoit » écrit le journaliste Marcel Jullian. C’est vrai qu’un ordre professionnel, il bouscule parfois, il dispute de temps en temps, mais il protège aussi.

Il participe aussi à faire évoluer l’image et le statut des Sages-femmes.

Bien sûr, parce que l’image d’Epinal est tenace, les premières sages-femmes ressemblaient à ces matrones qui ne participaient pas vraiment à donner de nous un relief élégant et séducteur.

Et pourtant, elles ont été bien longtemps les seules figures humaines accompagnant l’accouchement, notamment dans les campagnes, sur la seule base d’une vague connaissance empirique acquise à la faveur de l’expérience, avec il faut bien l’admettre certaines pratiques désastreuses pour la vie des mères et des nouveau-nés.

Mais ça, c’était avant.

Puisqu’une succession de révolutions sociales et de progrès scientifiques changera considérablement la maternité des femmes et bouleversera notre profession, une très grande majorité de sages-femmes passant d’un exercice libéral au domicile des patientes à un exercice salarié dans les maternités.

En effet, après la seconde guerre mondiale, le mode d’exercice des sages-femmes deviendra majoritairement salarié avec la création d’un statut de la sage-femme hospitalière par un décret du 20 mai 55 qui établit le statut général du personnel des établissements d’hospitalisation.

En 82, la formation s’ouvrira aux hommes qui resteront toutefois très minoritaires, ne représentant que moins de 2% des sages-femmes actives.

Pour faire évoluer mon parcours, et parce que je suis lectrice dévoreuse de livres, j’ai essayé de m’instruire de certains auteurs qui m’ont donné l’envie d’aller plus loin, de lire encore et toujours sur ce sujet si sensible de la naissance. Parce que nous, quand nous pensons naissance, nous pensons : maternité, accompagnement, travail, vocation et passion.

C’est le docteur Michel Odent par exemple et ses ouvrages sur un concept d’accouchement comme à la maison, dans la pénombre, dans l’eau, avec une liberté de position pour la mère, avec l’allaitement dans l’heure qui suit la naissance ou encore un massage venu d’Inde.

C’est Alexandre Minkowski, pédiatre et néonatologiste que j’ai rencontré lors d’une conférence au cours de laquelle j’ai pu apprécier sa profonde humanité et sa grande humilité. Et pourtant, c’est lui qui crée le premier service de réanimation néonatale en France.

C’est Françoise Dolto aussi, cette pédiatre et psychanalyste pour laquelle l’enfant est une personne et à laquelle on doit les Maisons vertes qui deviendront plus tard les Maisons de la parentalité.

Tous ces bouquins pour finalement n’avoir à dire, selon certaines mauvaises langues, qu’une seule phrase dans toute une carrière… « Poussez, Madame ! ». Elle est certes la phrase la plus prononcée au milieu de crises de nerfs, de naissances miraculeuses, de blagues douteuses, d’imprévus, de parents ingérables, de prénoms improbables ou de fous rires irrépressibles, les accouchements étant rarement des moments paisibles.

Il n’empêche qu’à la lecture de ces ouvrages, au contact de ces femmes, de ces familles, j’ai appris que des combats nous restent à mener pour maintenir cette place de grande proximité au plus près de la santé des femmes et prendre toute notre place en santé génésique.

Et ce ne sont pas mes anciennes collègues avec lesquelles j’ai tenu à partager ce moment qui me démentiront. N’est-ce pas Éliane, Geneviève Hélène et Annie.

Ce sont ces combats que nous menons au quotidien au sein de l’Ordre départemental des Sages-femmes, avec mes collègues, Marie-Laure, Florence, Hélène, Marie-Judith et Nicole, en lien étroit avec les ordres de santé comme l’ordre des médecins dont les docteurs Mauduit et Montagnon sont ce soir les représentants.

Et permettez-moi de penser d’ailleurs que la médaille qui m’est remise ce soir s’adresse à travers moi à l’ensemble de celles et ceux qui composent cet ordre et, plus globalement, la profession toute entière.

Un dernier mot avant que je ne l’oublie EVIDEMMENT pour Catherine Rafin qui donne tant.

Et puisque je parlais de génie tout à l’heure, on y croise au sein de ces instances des femmes qui sont parfois animées par le sens du génie.

Cécile Moulinier est de celles-ci.

Vice-présidente de l’ordre national des Sages-femmes, elle fait partie de ces personnes en tous cas que l’on admire, que l’on respecte et auxquelles on a envie de dire merci.

Cécile, elle a traversé, et moi avec elle, cette période si particulière que nous venons de vivre et à l’occasion de laquelle, le président de la République a décidé de saluer les professionnels qui se sont fortement impliqués lors de la gestion de cette crise sanitaire, précipitant sans doute ma nomination.

Une nomination rendue possible par Mme Fribourg, de l’ARS de Dijon, qui m’a proposée à cet honneur et que je tiens à remercier.

Oui, cette période inédite nous a tous marqués. Les malades évidemment, leur famille mais aussi les personnels soignants, ceux qui étaient là pour apporter un mélange de réconfort et de soins.

Nous avons essayé, j’ai essayé d’y participer à mon niveau, à la place qui est la mienne, en assistant aux cellules de crise mises en place par l’ARS Bourgogne Franche Comté, la DGOS, à travers les contacts avec les autres conseils de l’ordre des professionnels de santé, les URPS, les maternités, le Réseau périnatal de Bourgogne et bien sûr les sages-femmes.

Et même si les sages-femmes au sein des établissements étaient relativement protégées et informées, ce qui n’étaient pas le cas des libérales, j’ai surtout essayé d’accompagner, de les informer, et leur distribuer à plusieurs reprises des équipements de protection individuelle, elles qui ont été confrontées à des risques importants de contamination dans leurs différents actes du quotidien.

Et puis dans cette aventure, j’ai aussi tenté de lier mon parcours de présidente de l’ordre avec les ordres que je recevais de Madame le Maire de Montceau les Mines pour aller la représenter ici ou là, pour participer aux conseils municipaux ou autres réunions importantes.

Et quelle nouvelle aventure que celle-là !

Je la dois à Marie-Claude Jarrot que je remercie de sa présence. En me nommant conseillère spéciale à la santé, puis maire adjoint à la santé et aux affaires familiales et depuis 2020 maire adjoint à la santé et à la petite enfance, elle m’a témoignée sa confiance et son amitié.

Je me souviens de la campagne municipale de 2014, de la découverte d’un univers que je ne connaissais pas, un peu effrayée sans doute par cette aventure à laquelle je n’avais pas envisagé de participer un jour.

Bien sûr, nos réunions de la campagne qui se clôturaient par la chanson des corons de Pierre Bachelet où tout est dit pour me rappeler mon papa et la famille de laquelle je suis issue, me laissaient à penser qu’il s’agirait sans doute d’une belle aventure collective.

Et je ne me suis pas trompée.

Mais ce n’est pas si simple. Les codes politiques ne s’improvisent pas. Il faut aussi une certaine dose de bienveillance pour servir les autres et en particulier les administrés. Parce que l’on aide plus quelqu’un en lui donnant de lui-même une image favorable qu’en le mettant sans cesse en face de ses défauts, de ses faiblesses, de ses blessures.

Et j’ai tellement apprécié la responsabilité qui m’a été confiée, que j’ai accepté il y a maintenant un an et demi de repartir derrière Marie-Claude Jarrot pour un nouveau mandat. Et même, de participer quelques semaines plus tard, à une campagne sénatoriale. Et je remercie mes colistiers d’avoir eu la gentillesse d’être là ce soir.

Merci aux élus montcelliens aussi d’être là aussi. Je leur dois beaucoup.

J’ai notamment beaucoup apprécié la droiture et l’esprit de complicité de Marie-Thérèse Frizot dans sa mission de Vice-présidente à la Famille et qui représente ce soir le président Acary.

J’ai apprécié aussi la collaboration avec Marie-Noëlle Laforest. Nous partageons toujours le même bureau mais aussi des délégations si proches et si complémentaires.

Merci enfin à Michel Tramoy dont j’apprécie tellement la rigueur et la fidélité.

Et puis vous me permettrez d’avoir une pensée pour un homme qui m’a beaucoup accompagnée dans mes premiers pas en politique. Il nous a quittés et je voulais lui rendre hommage pour ses conseils et sa bienveillance. C’est Jacki Talpin.

Il a participé à m’aider à dérouler ce fil d’Ariane et à me donner les clés précieuses de mon propre chemin.

Il m’a aidé à forger une carapace mais aussi une épée pour se battre, se défendre. Pour des idées. Pour faire gagner certaines valeurs.

Des valeurs que mon père a toute sa vie durant essayé de nous inculquer. Pour notre famille, pour mes frères et pour moi. Celles qui ont guidé mon enfance, ma jeunesse, mon passage de l’adolescente que j’étais à la femme sage que je suis devenue parce qu’elle restait sa fille.

Il est parti en août 2007 après que son travail au fond de la mine l’a sans doute usé, mais après qu’il a eu le temps aussi de nous donner, mes frères et moi, l’idée de travailler pour réussir.

Travailler, travailler encore avec humilité.

J’ai été élève boursière, depuis la sixième jusqu’à la fin de mes études de sages-femmes. Je sais ce qu’est le prix de la réussite non pas forcément sociale mais de la réussite en tous cas sur le chemin que l’on a choisi de prendre.

Un chemin que ma Maman a rendu possible également.

Je veux lui dire mon amour et ma gratitude pour sa disponibilité et son sens aigu et précis de la gestion d’une famille. Avec des difficultés matérielles sans doute mais compensées par un amour débordant qui n’a pas de prix et qui nous a permis mes frères et moi de connaître une enfance heureuse.

Je remercie mon époux, pour sa patience et sa disponibilité auprès des enfants. Le métier de sages-femmes inclus bien sûr des nuits et des week-ends de travail. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, mon engagement municipal depuis 2014 qui fait de moi à la maison un vrai courant d’air.

Je suis heureuse de partager ce moment aussi avec mes trois garçons Fabien, Jean-Baptiste et Sébastien. Ils ont parfois eu l’impression d’avoir une mère en pointillés. Ils sont devenus des hommes et des pères de famille.

Je salue aussi mes trois belles-filles avec lesquelles je m’entends très bien et mes trois petits-enfants pour lesquels je suis passée très vite des grands auteurs de la littérature française aux livres de comptines.

Thomas d’Aquin disait qu’« il est plus beau d’éclairer que de briller seulement. De même qu’il est plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement ».

J’espère les avoir un peu éclairés, de mon amour de femme, de grand-mère, de mère et aussi un peu de maire adjointe.

Mère, Maire adjointe, sage-femme, autant de jolis mots qui n’autorisent quand même pas tout. D’autant qu’un proverbe persan précise que “La femme sage est celle qui a beaucoup à dire mais qui garde le silence.”

Je me tais donc après vous avoir remercié infiniment pour ce joli moment.

4 commentaires :

  1. La Légion d’Honneur que reçoivent les militaires pour de très grands faits d’armes… Remarquez on a eu Belmondo aux Invalides !

  2. Je ne crois pas que cette dame gère le centre de vaccination il y a erreur

  3. A Paul Michèle….si j ai bien compris vous préféreriez que de nouvelles guerres éclatent pour remettre des décorations….j espère sincèrement me tromper…par rapport au parcours de MME BERRARD que je ne connais pas , cette distinction me paraît méritée.. FELICITATIONS MADAME .

  4. Il y a des femmes qui incarnent le respect et quand elles sont « sages » comme Josiane, le mérite est encore plus grand.
    Tout est dit et tellement bien relaté dans cet article avec l’intégralité du discours que rien de plus ne serait à rajouter.
    Eh bien pour ceux et celles qui ne connaitraient pas encore Mme Berard, allez à sa rencontre et vous découvrirez la femme au service des autres.
    Ces 13000 caractères d’impression, difficiles à résumer sont révélateurs de sa personnalité
    Bravo Josiane.

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