Ce n’est pas parce que les soldes ont débuté le 20 janvier dernier que la ville de Blanzy brade ses terrains. Le conseil municipal a bien réfléchi avant de céder à un prix défiant toute concurrence, deux parcelles situées 3 rue du 11 novembre à une SCI porteur d’un projet de cabinet médical, juste à proximité de l’EVA.
En effet, les 695 m2 (parcelles n°130 et 230 section AK) estimés par les Domaines à 16 700 € sont vendus pour la somme de 1000 €, « très en dessous du prix estimé » reconnaît Hervé Mazurek, mais « il faut savoir prendre les bonnes décisions » souligne-t-il au cours du dernier conseil municipal.
« C’est un choix politique fort pour mettre fin à la spirale négative de l’offre de soin de proximité sur notre commune » précise le maire. Car que reste-t-il à Blanzy en qualité de confort médical ? Pas grand-chose. Mieux vaut ne pas avoir une rage de dent, quant aux médecins généralistes, même s’il existe l’antenne départementale à la résidence Jean Rostand, c’est loin d’être suffisant.
Alors le projet de ce cabinet médical dont le permis de construire a été déposé le 15 janvier, arrive à point nommé. Il abritera sur 206 m2, explique le porteur du projet qui souhaite garder l’anonymat (c’est quelqu’un de la région), « deux dentistes, deux kinésithérapeutes et un cabinet d’infirmiers » explique-t-il. « C’est un bâtiment de plain-pied dont le coût de la construction s’élève à 460 000 € » ne manque-t-il pas de préciser.
Au-delà de cette bonne nouvelle avec un établissement neuf « qui va mettre en lumière ce quartier » note le maire, « c’est le développement de ce qui faut appeler le centre-bourg de la commune qu’il faut prendre en considération » qui englobe entre autres, la rue Jean Monnet et celle du 11 Novembre. C’est là, en somme que va débuter la réflexion sur la reconsidération du centre-ville de la commune lequel devra prendre en compte les connexions avec le nouvel échangeur de la RCEA aux Alouettes. Un travail de longue haleine dont l’arrivée de ce cabinet médical marque le point de départ.
Evidemment, la vente de ce terrain à 1000 € est soumise à des conditions pour l’acquéreur :
- à réaliser le projet de construction du cabinet médical tel que présenté,
- à débuter les travaux correspondants dans un délai de 12 mois à compter de la signature de l’acte,
- à revendre à la commune ou à un acheteur agrée par elle, en cas de non réalisation du projet décrit (étant précisé que cette cession se ferait au prix de cession).
Comme disait Hervé Mazurek à son arrivée au conseil municipal à cause d’un retard indépendant de sa volonté, « nous voulons croire en des jours meilleurs ». Et outre ce cabinet médical, le phare de l’offre de soin de proximité, « je vous annonce qu’il n’y aura pas de fermeture de classe à la prochaine rentrée ».
Deux bonnes nouvelles d’un coup, c’est aujourd’hui à la limite du supportable !
Jean Bernard
Cela pose un problème,pourquoidans le cas inverse,vente d un terrain d un particulier a une collectivité on oblige la vente au prix fixé par les domaines, même si je comprends que c est pour l INSTALLATION d un cabinet à vocation medical….alors pourquoi la commune ne brade t elle pas d autres terrains à 1 euros le m2…..avec taxe fonciere exonérée pendant 10 ans etc….etc…..ca pourrait encourager de constructions nouvelles pour d autres habitants, etc…..
y a t’il eu un appel d’offre inscrit ou vente par ……relation, si c’est une personne de Blanzy , qui? si d’ailleurs ( autre ville) et déjà dans le domaine, ça peut interroger?
la transparence affichée ne doit pas être un secret!!! et 1000€ ,les frais de bornage et de notaire payée par les contribuables, égal le tout pour 0€!
Et nous pauvres C.NS de contribuables on paye des impots sur les cabanes de jardin les verandas les piscines pour compenser les cadeaux de la ville a une SCI …..peut etre une connaissance ou un cousin a quelqu un!!!!!
(…)
Vous avez voulu votre maire
Voilà le résultat
Bonjour,
Sont ils de nouveaux praticiens ou bien des gens qui déménagent à « peu de frais » ?
Il y a rupture d’égalité devant la loi !
Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais…..
C’est exactement la question qu’on peut se poser .
Deux dentistes et deux kinés , un cabinet d’infirmiers , d’après l’agenda Blanzy , il y a un infirmier et cinq infirmières si je sais bien compter
Et les médecins généralistes qui font tant défaut , zéro , le local bain-douche tout refait à neuf , qui ne sert a rien et qui a couté un certain prix !!!!
Avec une telle dépense et des conditions demandées par l’interressée , je ne comprends pas qu’on a pas exigé que Mme Lelièvre reste jusqu’à la retraite , un médecin est sensé être au service de ses patients et là au bout de 5 ans , elle nous a laissé tomber , le maire savait il ??? et dans ce cas fera t’il de même si nous avons la chance d’avoir un remplaçant
( correction) de rester jusqu’à la retraite
Je crois foncièrement que la démarche de la municipalité est honnête. Le prix symbolique est malheureusement une contrainte courante pour récupérer et ou maintenir des pros de la santé. Cependant, pourquoi ne pas contractualiser avec cet investisseur privé, l’obligation de trouver un médecin dans ce futur cabinet ?