Ils avaient bien caché leur jeu les musiciens de l’orchestre des Verreries samedi soir à l’EVA pour leur concert intitulé « Dis-moi comment tu t’appelles ».
Pendant la face A, ils ont égrainé les prénoms, Roméo et Juliette, Cécile, Nadia, Cathy ou encore Aline et même Emmanuelle du célèbre film érotique sur une musique signée Pierre Bachelet mais ils se sont bien gardés d’évoquer Rachel, Karine et Stéphanie.
C’était en quelque sorte la surprise du chef même si sur le programme et la face B, on pouvait entrevoir les Swing Glamour.
Que voulez-vous, difficile de rivaliser avec le charme et les voix sensuelles de ces trois pin up directement arrivées de l’autre côté de l’Atlantique _enfin c’est pour le fun _ , accompagnées par le Jazz Collectors. D’un coup d’un seul, le public s’est redressé sur sa chaise et à ouvert grand les yeux. Rachel, Karine et Stéphanie ont apporté cette touche de féminité qui aurait très bien pu figurer dans le film Emmanuelle. Pour la beauté, évidemment.
Cela n’enlève rien à la prestation de l’orchestre des Verreries et son chef, François Bordiau, parfaitement parfait. Ils ont su amener les spectateurs des profondeurs d’une nuit d’automne à l’extase de la face B. Le jazz des orchestres américains des années 30/40 a procuré une jouissance extrême.
La nuit blanzynoise a probablement connu des instants de béatitude qui a fortement réchauffé l’atmosphère. Les influences du jazz donnent souvent lieu à l’improvisation.
Quel plaisir !
J.B.
