Blanzy – L’arrivée de quatre médecins interroge toujours

Les réunions de proximité, Hervé Mazurek aime le format et les rencontres. Mercredi soir, le maire de Blanzy s’est exprimé à la résidence Jean Rostand devant essentiellement des habitants du quartier. Aussi, comme il fait à son habitude, il est revenu sur les « déjà » trois ans de mandat et une élection sans opposition avant de rassurer son auditoire, « les finances de la communes sont saines » ne sachant pas toutefois de quoi sera fait le lendemain avec la crise de l’énergie et l’inflation, des sujets préoccupants dont il s’est entretenu récemment avec le sous-préfet. « Nous avons bien fait de rénover l’éclairage public, c’est 75% d’économie sur la facture ».

 

Est arrivée le moment des questions et, en particulier, celle sur les quatre médecins qui seront présentés le 25 octobre prochain au cours du conseil municipal. Le scepticisme des Blanzynois est flagrant malgré les explications du maire.

« Aujourd’hui à Blanzy, nous n’avons plus de dentistes, plus de kinés et plus de médecins alors que le centre de santé départemental, ici même à Jean Rostand, est insuffisant et qu’en France, 7 millions d’habitants n’ont pas de médecins ». Avec son bâton de pèlerin, Hervé Mazurek reprend depuis le début. « Des médecins sont venus en stage à la maison de santé pluridisciplinaire de Montceau et quatre dont un déjà en place, veulent travailler ensemble ».

Alors la ville de Blanzy va leur vendre la maison des associations estimée à 160 000 € au prix de 10 000 € avec l’obligation de maintenir une activé médicale pendant 10 ans. La ville accordera une subvention d’installation à chacun des médecins généralistes de 25 000 € pour l’achat de matériel médical.

 

 

Pas de bus pour aller à Chalon,  des ralentisseurs

qui interpellent comme les Mirauds

 

 

« Sur les quatre médecins, un a déjà sa patientèle, un autre plus ou moins et deux autres n’en ont pas » précise le maire. La réaction dans la salle ne se fait pas attendre, « ça ne sert à rien, on déshabille Pierre pour habiller Paul ». « Ils vont prendre des Blanzynois ? » demande-t-on encore. « Oui » répond Hervé Mazurek.

Il y aurait de quoi s’arracher le cheveux. « Ou alors on reste sans rien faire ! » rétorque le maire. « Ou alors nous rénovons le bâtiment, nous mettons 1 M € et nous attendons qu’ils viennent ». Avec le risque qu’ils ne viennent pas.

Les quatre médecins seront propriétaires avec chacun une assistante médicale et du personnel à l’accueil. « Ce sont les médecins qui vont financer les travaux. Pour vous, les impôts n’augmentent pas et les finances de la ville ne sont pas en danger » avance-t-il.

Ouverture de la maison médicale, elle est prévue en septembre 2024. Dans la salle, ça ronchonne toujours.

 

Il est aussi question des transports pour se rendre de Blanzy à Chalon-sur-Saône. « Il n’y a plus de transport en commun avec un bus qui s’arrête à Blanzy. Il faut aller à Montchanin » annonce une mère de famille.

Les ralentisseurs, ils ne sont pas aux normes. « Oui, ils ne le sont pas » admet le maire mais au moins celui vers l’école Lucie Aubrac joue son rôle. « Un ralentisseurs doit faire son office à un endroit précis » souligne-t-il.

Et les Mirauds ? L’étang est vide parce que les berges sont fragilisées, « c’est à la CUCM de faire les travaux puis nous achetons pour 1 € symbolique pour en faire un écrin vert ». C’est en bonne voie.

 

J.B.

 

 

Un commentaire :

  1. Il n’y pas besoin de ralentisseur, la moitié des routes de blanzy son défoncer. J’y passe 4 h de mon temps à les sillonner …Mais il est vrai que certains arrivent à y rouler trés vites .Surtout au horaire d’entrée et de sortie d’usine ou j’ai pu constater une course effréné quelques fois…

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